Qui a dit que ce serait facile ? Facile de vivre à partir de son être, de grandir dans le déploiement de ses capacités, d’accéder au bonheur ? Qui a dit que ce serait facile ? Personne en fait, alors où diable suis-je allée imaginer cela ? Cette croyance que puisque l’être est harmonie, paix, lumière, le chemin pour le rejoindre se doit lui aussi d’être paisible et serein ? Lire la suite « Qui a dit que ce serait facile ? »
Étiquette : vie
« En mai, fais ce qu’il te plait ! »
Si comme moi, vous avez un bout de jardin, même tout petit, vous savez bien que le fameux « En mai, fais ce qu’il te plait » est moins une invitation qu’une constatation parfois un peu consternée…Et oui, en mai, chacun au jardin semble vouloir pousser dans tous les sens avec une charmante frénésie. Lire la suite « « En mai, fais ce qu’il te plait ! » »
Comment tenir en vie ?
Quand surgit soudain dans la vie un tsunami intérieur, une déferlante qui ravage les digues et les étayages, une succession de jours et de nuits de larmes, de ventre vrillé de douleur… fruits d’une souffrance ancienne réveillée dont les vagues submergent de leurs assauts, qu’est-ce qui fait tenir en vie ? Lire la suite « Comment tenir en vie ? »
Déménager, ça déménage !
Surtout lorsqu’on choisit de le vivre les yeux grands ouverts !
« Aujourd’hui, que personne ne nous dérange ! Entre sœurs, nous allons trier nos affaires et pleurer notre maison ! Et pour cela, nous avons besoin de temps, d’espace et de tranquillité !» Annonce solennelle de nos filles.
Message bien reçu, et la décision est prise par toute la famille : Nous vivrons ce déménagement les yeux grands ouverts, sans rien omettre de ce que cela nous fera vivre !
Je me suis bien surprise une fois ou l’autre à rêver qu’il suffirait d’un claquement de doigts pour que tout soit fait, ni vu ni connu, et hop, je serais installée dans notre nouvelle maison, sans douleur, sans avoir rien ressenti de la tristesse de quitter et de perdre. Quelle navrante illusion que celle du déni de la séparation !
C’est pourtant souvent ce que j’ai vécu dans mes précédents déménagements, le regard rivé sur le mieux à venir, le plus grand, le plus confortable…Comme si cela dispensait d’être triste de quitter ! Je me protégeais alors de tous sentiments négatifs que je croyais dangereux, voire même très indécents.
Aujourd’hui, avec mon mari et nos enfants, nous désirons ne rien manquer de ce que la vie en ses bousculades nous réserve. Nous déménageons pour plus petit, plus simple, en accord avec nos priorités de vie actuelles…Nous sommes fiers et heureux d’affronter cette nouvelle aventure ensemble et en pleine connaissance de cause, tout ouverts aux chamboulements qu’elle provoquera en nous, confiants que la vie nous réservera de belles surprises.
Donner ou vendre la moitié de nos biens, accepter de jeter, de remercier les objets familiers qu’on a aimés, objets témoins de nos joies et de nos peines, inutiles aujourd’hui et qu’il faut abandonner. Quitter nos chers voisins, dire au revoir à ces murs, à cette vue sur ces arbres, ces potagers, cette montagne qui ont entouré, nourri, bercé 10 ans de notre vie….
Tout à ma nostalgie et ma peine, voici que monte en moi de manière surprenante une sensation de joie mêlée de gratitude… Gratitude pour toute cette vie reçue et donnée. Oui, à ma grande surprise, sous la frustration et la tristesse de devoir quitter, une joie profonde et une immense gratitude m’habitent. Et je sens bien que celles-ci, personne ne pourra me les ravir. Joie et gratitude brûlent inlassablement en mon être et cohabitent, amicales et respectueuses, avec ma tristesse, qui elle, ne fera pas de vieux os.
Oui, sous l’expérience de l’impermanence que nous faisons en nous confrontant à tout le réel du déménagement, sous cette expérience que tout passe et tout finit par disparaître, que notre aventure sur cette terre aura bien une fin, voici qu’une autre expérience, tout aussi réelle mais plus profonde se fait jour en moi. Là, au tréfonds de mon être, sans l’avoir décidé ni voulu, apparaît comme une permanence, délicate et vigoureuse, de tout ce que nous sommes devenus chacun et en famille grâce et par ce bel environnement matériel, en cette maison toute imprégnée de l’âme de nos vies, de celle des nombreux amis de passage. Je découvre que rien n’est perdu de ce que nous avons vécu et de ce que nous sommes devenus, rien n’est perdu de nos liens, de ce que nous avons tissés ensemble…
Nous voilà aujourd’hui installés dans notre nouvelle petite maison, avec d’autres voisins à rencontrer, d’autres liens à tisser, d’autres paysages à contempler et à aimer….
Cette maison qui nous promet d’être témoins de nos joies et nos peines à venir, qui nous réserve des souvenirs, à nous maintenant de lui donner une âme, l’âme de nos vies partagées.
Charlotte Ghestem, Formatrice agréée PRH
A corps et encore !
Pendant l’animation de la session « Corps et croissance personnelle »,
que je pourrais appeler aussi « corps et croissance de ma personne » y compris relationnelle….
je suis habitée, au réveil, d’une « célébration » du corps, un hommage à ce corps qui permet la vie et qui incarne la vie de la personne !
….. Je n’ai pas dit un culte du corps…..
Couleur de Sève
Couleur de Sève : A tous les vivants, je dis :
« Créateurs, à vos postes,
en piste,
à la danse,
à vos toiles, et ouvrez vos voiles ! » Lire la suite « Couleur de Sève »
‘’L’appel de la vie à elle-même’’
Suite à un accompagnement individuel, j’ai reçu de la personne un bilan dont j’avais envie de vous partager son analyse (avec son accord et sous couvert d’anonymat). Je trouve qu’elle illustre bien la manière dont peut se construire intérieurement une prise de conscience. Elle illustre aussi combien peut être importante et féconde une demande de relation d’aide. L’entretien portait sur les difficultés de la personne à se situer face à ses parents âgés et leurs besoins d’être accompagnés. Lire la suite « ‘’L’appel de la vie à elle-même’’ »
A la petite fille triste en moi
« Pleure ma fille, tu as le droit de pleurer.
Pleure, n’aie pas peur, tu as le droit d’être triste, de dire ta détresse, ta solitude.
Pleure cela te libèrera.
Pleure ma petite fille qui n’en as pas eu le droit quand tu étais enfant.
Pleure, ne crains pas.
Pleure, je suis là, tu n’es plus seule. Lire la suite « A la petite fille triste en moi »
Les mots : mes amis ou mes ennemis ?
Je me sens enfermée, limitée par les mots, un peu handicapée.
Ça a été si difficile pour moi, les mots. Difficile d’apprendre à lire, à écrire. Les lettres se mélangeaient, les syllabes s’entrechoquaient. « Tu es dyslexique » me disait-on. Il fallait prendre des cours et rester des heures assises à une table.
Sans parler de l’orthographe ! Un ou deux « s » ? Un « f » ou « ph » ? Deux « l », « r » ou « m » … pourquoi ? Quant au son « é » : é, ai, ez, et, est, è … ? Lire la suite « Les mots : mes amis ou mes ennemis ? »
Qui mettra du liant ?
Hommage aux tisserands, ou l’impératif intérieur de se vivre relié
A deux voix !
Nourrie par l’article du blog : « Les Tisserands » de fin décembre 2016, j’ai eu besoin de tenter, concrètement, de réparer des trames déchirées, abîmées, fragiles ; entre une trame de cageot, des bandes plâtrées, des papiers de couleurs à tisser, et des phrases à croiser : une construction en est née ! Lire la suite « Qui mettra du liant ? »


