Je vous souhaite un joyeux Noël

Vous l’avez sans doute remarqué, dès novembre, dans les rues et les couloirs, on commence  à chuchoter à propos de Noël, et je l’avoue, invariablement en moi, «  ça freine, ça s’agace et ça grince… » à la perspective de la grande foire de l’hyperconsommation. Lire la suite « Je vous souhaite un joyeux Noël »

Et si le racisme ne passait pas par moi…?

Au moment où j’écris ces lignes, je lis qu’une pétition ayant recueilli 100.000 signatures vient d’être remise à Mme Taubira en guise de soutien face aux paroles à caractère raciste dont elle a fait l’objet. Il faut se réjouir qu’une telle campagne, commencée discrètement au départ, ait pu progressivement être portée par l’ensemble des médias, que la classe politique se soit dans son ensemble engagée dans ce combat et qu’une mobilisation populaire et citoyenne ait finalement relayé cette action. Lire la suite « Et si le racisme ne passait pas par moi…? »

Préparer sa fin de vie

En se penchant pour regarder l’intérieur d’une cheminée, une substance jaune coule à un endroit, jusqu’à se rendre compte que c’est du miel … quelques mots proches d’un rêve de Marie de Hennezel, mentionné au début de son livre « La mort intime » (1997).

Comment est-ce possible que du miel puisse couler d’un endroit aussi noir ? Lire la suite « Préparer sa fin de vie »

Laissez-nous vivre

Crédit photo B. Ugeux
Crédit photo B. Ugeux

En juillet 2012, Christine Isopet s’est  rendue à Bukavu, en République Démocratique du Congo, sur l’invitation de Bernard Ugeux.  Elle a rejoint un groupe de 13 personnes d’horizons divers dans un but de réflexion et d’action au sujet des violences dans les conflits armés, en particulier à propos des violences sexuelles faites aux femmes. De retour en France, elle se mobilise et témoigne. Lire la suite « Laissez-nous vivre »

Etre cohérent

L’actualité politique française de ces 7760054591_liberation-cahuzacderniers mois nous fournit de tristes exemples d’incohérences graves. Comment ne pas être scandalisé quand un ministre du budget, responsable de la lutte contre l’évasion fiscale, finit par avouer détenir des comptes à l’étranger après avoir soutenu le contraire pendant des mois, « les yeux dans les yeux » ? Lire la suite « Etre cohérent »

Des bonnes nouvelles dans l’actualité ?

« Tous mes vœux…  même si les événements mondiaux ne nous donnent pas d’emblée des raisons d’espérer. » Plusieurs des messages de bonne année que j’ai reçus cette année avaient cette tonalité. De fait, l’écoute des informations, ou la lecture d’un journal, ont souvent de quoi nourrir notre pessimisme. On a parfois l’impression que les hommes ne retiennent rien des leçons de l’histoire, et des « plus jamais ça ! » criés par les peuples sortant des griffes de la barbarie. Entre le sordide des faits divers abondamment commentés par la presse, la violence des guerres ou du terrorisme qui font si souvent la « une », les systèmes politiques opprimant des pays entiers, l’inégalité économique croissante régnant sur notre planète, les désastres écologistes et les ambitions politiques qui nivellent souvent vers le bas le débat public, il y a de quoi être révolté, atterré, ou blasé…

Pourtant, les médias véhiculent aussi d’autres messages, moins tonitruants, mais qui ont fait mon émerveillement ces dernières semaines. Je voudrais vous en livrer quelques-uns.

Avez-vous entendu parler du mouvement de partage « incroyables comestibles » ? nourriture à partagerNé au nord de l’Angleterre en 2008, ce mouvement essaime partout en France. L’idée est très simple : cultiver un bout de potager, planter quelques légumes dans un bac devant chez soi, et inviter les passants à profiter gratuitement de la récolte. Le miracle est que cette initiative crée du lien social, et vient rompre la tentation de l’individualisme…

Connaissez-vous le frère Francklin Armand ? «  C’est une petite révolution verte qu’un homme est en train d’accomplir sur le plateau central d’Haïti. Dans cette région aride, il Francklin Armands’est mis en tête de fleurir le désert en faisant pousser, ici et là, des lacs. », nous apprend Ouest-France le 27 janvier. Des dizaines de lacs apparaissent peu à peu, et chacun d’entre eux sort de la misère et de la corvée d’eau des familles entières, qui peuvent cultiver leur terre toute l’année. Aujourd’hui, cet homme emploie deux cent personnes qui utilisent une dizaine de bulldozers pour continuer ces travaux de terrassement. Il a ouvert une école, une clinique. Fait construire des maisons vendues au tiers de leur coût avec des crédits à très long terme…

Bernard Descampiaux attirait notre attention dans ce blog sur un reportage qui se faisait l’écho d’initiatives heureuses et prometteuses. Et l’association « reporters d’espoir » s’est fait une spécialité de recueillir des informations positives.

Il y a quelques années, je n’aurais pas prêté attention à ces « bonnes nouvelles ». Aujourd’hui, elles m’émerveillent, et viennent nourrir ma foi dans l’homme. Il ne s’agit pas pour moi d’un optimisme béat, d’un manque de réalisme, ou d’une quelconque méthode Coué. Mon travail sur moi m’a permis de développer mes potentialités et de mener une vie beaucoup plus conforme à mes valeurs profondes. Et mon travail de formateur PRH me rend témoin d’avancées chez beaucoup d’autres, qui déploient peu à peu leurs qualités profondes. Mon espoir se fonde là : sur « l’humanisation » de nos vies. Tous ces faits divers positifs manifestent ce dont je suis sûr, désormais : la générosité et l’ingéniosité résident au cœur de tout homme, et on peut les faire grandir, tout en diminuant nos réflexes de peur, de violence et d’égocentrisme.

Pour changer, il faut commencer par y croire. Les peurs figent et stérilisent, alors que la foi et l’espérance appellent à la vie. Pour nourrir ces attitudes dynamiques, sortons de ce regard négatif ou blasé que véhicule trop souvent notre société, et contemplons les jeunes pousses qui germent et fleurissent, à l’intérieur de nos vies et dans notre monde. « Le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait pas de bruit », me disait un vieil ami quand j’avais 20 ans. Prêtons l’oreille aux murmures d’une humanité qui aime, respecte, prend soin et construit. Elle est là, et nous pouvons y prendre part.

Régis Halgand, formateur agréé PRH

C’est possible de vivre autrement ?

La plupart du temps, c’est loin d’être d’une folle gaieté, les reportages d’actualité à la télévision. Par ailleurs, les sondages d’opinion semblent montrer que le moral des Français est en berne. «La faute à la crise !» entendons-nous un peu partout…

Alors certes, il n’y a pas que des raisons de se réjouir : les guerres, le terrorisme, la pauvreté, le chômage des jeunes, et on pourrait continuer la liste. Bref, on risquerait de finir par ne plus croire à grand-chose, et se replier sur soi-même.

Et cependant, samedi 19 janvier, je regardais le 13 heures 15, sur France 2. Le  13h15 le samedireportage de  Michel Mompontet, montrant des personnes comme vous et moi, qui mettent en oeuvre de nouvelles idées écologiques et économiques, de nouvelles attitudes d’être et de faire, de se regrouper autrement pour vivre ensemble d’autres manières de concevoir leur vie, leurs engagements professionnels.

Utopie ? Est-ce vraiment une utopie… quand ça fonctionne ?

Le reportage pose la question : Et si la crise était une opportunité d’essayer autre chose ? Suivent alors des exemples concrets de ces opportunités-là et de leur réussite. Le reportage est bien fait, sérieux, les propos tenus, les interviews interpellent.

Les courants de pensée du moment, souvent véhimage carnets d'utopies 2iculés par les médias, nous traversent de part en part, qu’on le veuille ou non. Impossible d’être totalement étanche, nous sommes poreux à ce qui nous environne, et tant mieux d’ailleurs.  Alors moi, question porosité, ça m’a fait du bien ce regard sur : «c’est possible de faire et de vivre autrement», sans être marginal, sans référer à des idéologies vaporeuses.

— « On est moins dans l’idéologie, on est plus sur : pour réussir il faut une base image carnets d'utopies 4économique, faut maîtriser la comptabilité etc. Tu peux avoir ton projet, mais tu te plies à l’économie » dit un interviewé. Et on nous montre une scierie qui fonctionne sur des principes d’égalité, depuis plus de 30 ans… Sans véritable hiérarchie, et où tout le monde a le même salaire.

— « 20 personnes autour d’une table pour prendre une décision ça peut pas marcher dans le monde de l’entreprise, dit le dernier arrivé,… Avant de constater : et pourtant ici ça marche ! »image carnets d'utopies 3

Tout cela se passe en France, pas à l’autre bout du monde. On peut penser : ce sont des originaux qui ont réussi ! Et pourquoi pas ! Ne sommes-nous pas finalement tous des originaux ?

Le fondateur de PRH disait : « Nous dormons sur des trésors, sur des puits d’énergie, sur un volcan de créativité, sur des réserves incroyables d’amour vrai. Tout est là, en ce sous-sol de l’Humanité, en ce sous-sol intérieur des hommes et des femmes de cette planète, tout est là pour forger un monde plus humain, ou plutôt, le maillon d’aujourd’hui que nous transmettons à la génération d’après… »

Nous avons tous « des possibles » auxquels il nous suffit de croire en les transformant en actes. Qu’en pensez-vous ? Cela vous éveille-t-il quelques réflexions ?

Vous trouverez ce reportage dans la liste des rediffusions ici. La série se poursuivra dans les semaines et mois qui viennent. Surveillez vos programmes TV !

Bernard Descampiaux, ancien formateur PRH

Début d’année : bonnes résolutions ou vœux pieux ?

« En 2013, c’est décidé : je fais du sport! » Combien de fois dans nos vies avons-nous pris de bonnes résolutions, qui n’ont pas résisté à l’épreuve du temps? Peut-être même avons-nous cessé de nous fixer de nouveaux objectifs, parce que nous n’y croyons plus?

Alors, comment faire de 2013 une année vraiment nouvelle ? Quelques pistes.

1) Identifiez vos freins

Vous avez des résistances au changement ? C’est normal. Plus vous les connaîtrez, plus vous serez à même de les dépasser. Peut-être avez-vous des croyances qui sabotent toute tentative de changement : « La vie est un éternel recommencement »; « c’est dans ma nature »; « c’est pas à mon âge qu’on va me faire changer »; « on retombe toujours dans les mêmes ornières… »  Tant que vous garderez ces convictions, vous ne pourrez pas évoluer. Changer, c’est possible.

Peut-être avez-vous aussi des peurs, des résistances sensibles. Nommez-les. Ce n’est pas facile de changer, les résistances sont inévitables. Plus vous serez lucides avec vous-mêmes, et plus vous deviendrez en capacité d’évoluer.

2) Discernez soigneusement vos bonnes résolutions

Quand vous prenez la résolution de changer quelque chose dans  votre vie, êtes-vous guidé par un devoir ? par un principe ? par les attentes des autres, réelles ou supposées ? Ou bien percevez-vous une invitation intérieure, la conviction profonde qu’il est bon d’évoluer dans cette direction ? S’il s’agit d’une volonté de changer liée à un raisonnement purement intellectuel ou par la pression de votre entourage, vous risquez de vous épuiser et de vous décourager.

3) Formulez-vous précisément vos motivations.

Les motivations, c’est ce qui va vous faire tenir lorsque vous rencontrerez des difficultés. Il est donc indispensable d’être très au clair avec celles-ci. Nommez-les. Ecrivez-les. Ressentez-les. Revenez à elles régulièrement. Ce sont vos motivations qui donnent du sens à l’effort que vous souhaitez accomplir. Car changer, c’est un choix, et c’est souvent exigeant. Les motivations sont le carburant du changement. Faites le plein, avant de prendre la route !

4) Trouvez des soutiens

Si vous êtes en relation avec des personnes engagées dans le même processus que vous, ou qui savent vous accompagner en vous aidant à revenir à vos motivations profondes, vous aurez plus de chances de tenir bon, et d’évoluer effectivement. Nous avons besoin de relations vitalisantes sur notre route, c’est-à-dire de personnes qui nous stimulent à évoluer. Trouvez ces personnes qui vont  vous soutenir et vous accompagner dans votre désir d’évolution.

5) Donnez-vous le droit à l’erreur

Prenez-vous avec bonté, sans vous culpabiliser ni vous juger, si c’est difficile de changer. Dans un cheminement personnel, les évolutions se font plus souvent par petits pas successifs que par grandes ruptures. L’important, c’est d’essayer, de chercher, de recommencer patiemment. On a le droit à l’erreur.

Peu à peu, si vous appliquez ces différentes recommandations, votre vie évoluera effectivement.

Régis Halgand, formateur agréé PRH

NB : Nous n’avons pas de pouvoir direct sur l’ensemble de la société française, ni sur notre entourage. Mais nous en avons sur notre vie. Aussi, pouvons-nous choisir que, dans notre vie personnelle, « le changement, c’est maintenant  » ! Bonne année neuve !