J’ai tout juste huit ans. Je suis en visite avec ma famille dans un joli parc animalier. Les maîtres des lieux sont d’adorables petits singes évoluant librement autour de nous. Il est quatre heures, l’heure de goûter. Je reçois mon biscuit au chocolat, le fameux BN, que je tiens fièrement. Voici qu’un petit singe espiègle, bien effronté, s’approche de moi. D’un geste vif, il s’empare de mon gâteau avant de se poster un peu à l’écart. De mes yeux ébahis, impuissante, je le vois ouvrir en deux mon biscuit, lécher goulûment tout le chocolat à l’intérieur, puis balancer négligemment le biscuit par-dessus la tête, avant de se remettre prestement en quête d’un nouveau trophée !
Ne sommes-nous pas parfois comme ce petit singe vis-à-vis de nos relations vitalisantes ? Ne sommes-nous pas prompts à satisfaire nos besoins sensibles sans prendre le temps de nous laisser éveiller, stimuler, nourrir au meilleur de nous ?
Les relations vitalisantes sont le pain de notre croissance nous dit André Rochais, fondateur de PRH. Oui, du bon pain pour notre croissance, mais si je me contente de lécher la confiture ou le Nutella en négligeant la tartine, suis-je vraiment nourri(e) ?
La bonté appelle la bonté en moi, le goût de la vérité appelle le goût de la vérité en moi, la joie appelle la joie en moi, la créativité appelle la créativité, le courage appelle le courage, l’humilité appelle l’humilité, l’amour vrai appelle l’amour vrai….
Au contact de ces personnes qui me vitalisent, au contact de la beauté de la nature, d’une œuvre d’art, d’une lecture inspirante, d’un groupe engagé vivant des valeurs qui font écho en moi…, je peux m’interroger :
Quelle réalité de mon être est stimulée, vitalisée à leur contact ?
En quoi suis-je nourri(e), plus vivant(e) au meilleur de moi ?
Et en quoi suis-je invité(e) à exister davantage en qui je suis, avec ma propre couleur ?
Oui, vivre pleinement mes relations vitalisantes, c’est me laisser éveiller par ce que je reçois de l’autre, des autres. C’est choisir de vivre à mon tour en accord avec ce meilleur de moi pour que ce meilleur ne cesse de grandir.
Et c’est devenir moi-même une personne vitalisante pour les autres…
Petite confidence. Je reste très friande de ces biscuits fourrés que je commence toujours par ouvrir en deux afin de lécher d’abord le chocolat et de finir par le biscuit. Pas vous ?
Charlotte Ghestem, formatrice agréée PRH
Le Blog de PRH France 
Merci Charlotte pour ce beau post. Est-ce que le singe rit de ses singeries ? Les relations vitalisantes sont mon carburant pour faire tourner mon moteur d’amour. Porte toi bien Charlotte.
Merci pour ce partage.
J’aime les questions : « Quelle réalité de mon être est stimulée, vitalisée à leur contact ? En quoi suis-je nourri(e), plus vivant(e) au meilleur de moi ? … »
Ça me montre un chemin pour nourrir ma croissance.
Mais en répondant à « en quoi suis-je invité(e) à exister davantage en qui je suis, avec ma propre couleur ? », au sujet d’une réalité d’être récemment contactée, j’ai rencontré les résistances de mon système de défense …
PS : j’ai plus de plaisir à manger les BN en croquant dans le biscuit et son chocolat au milieu qui se mélangent dans ma bouche. Par contre, pas sûr que je fasse aussi bien avec mes biscuits de croissance 😉
Merci Charlotte pour ce magnifique « manifeste » sur l’échange vitalisant que nous pouvons initier, recevoir, entretenir dans le temps pour mieux nous épanouir les uns et les autres, en conscience et dans la joie. Un cercle vertueux que chacun de nous doit envisager.
Merci une fois encore et bon WE si vous me lisez.
bon….jour
simplement vous dire que mes formations PRH avec Martine Mangin et d ‘ autres fort sympa ..j’ai fait pas mal de session … je suis àgée et je suis toujours …heureuse ..les formations PRH ;;;; une source de bien étre … et de savoir …juste et bon….J;ai 83 ans seule et toujours heureuse de vivre …MERCIIII PRH …. merci pour toutes les sessions..que j’ai vécue … beaucoup avec Martine Mangin.et d’autres session avec .Paule….marie ;; roger,,,,que de bons souvenirs
tellement instructives;…..et qui ont éclairée ma vie de bonheur …suis seule … et trés heureuse……Un grand grand merci à l’équipe PRH qui m’ont bien aidée à me construire à aider un de mes enfants qui était dans la droque dure …qui s’en aie sortie et devenue quelqun de bien trés bien…..je ne peux que vous dire à vous tous …..MERCI
Oui, quand l’infirmier arrive chez nous d’un air jovial, en dépit de sa grande tournée et de sa lourde charge, nous nous sentons revitalisés malgré nos souffrances et nos problèmes.
C’est si vitalisant de lire vos partages à tous , formateurs et pratiquants PRH que je vous offre avec joie ma couleur !
Cet article m’évoque Maria Montessori qui nous invite à être des « modèles » inspirants pour les autres. En effet quand je suis à côté d’une personne qui vit en conscience ma présence ,elle me donne envie d’agir du meilleur de moi-même, mon être.
Clin d’œil Montessorien à vous mes amis
Ce partage de Nicole et en particulier sa phrase « quand je suis à côté d’une personne qui vit en conscience ma présence , elle me donne envie d’agir du meilleur de moi-même, mon être » résonne beaucoup avec une séance de coaching au cours de laquelle je me suis senti invité à explorer les qualités que je mets en oeuvre quand j’accompagne une personne : présence, bienveillance, attention, ouverture, confiance, humilité …
J’ai alors réalisé combien la mise en oeuvre de ces qualités aident la personne accompagnée à s’ouvrir à son monde intérieur et rejoindre son être. Je sors d’ailleurs d’une séance avec une personne qui était impressionnée de l’effet de cette présence et qui dans un geste spontané de gratitude m’a ouvert ses bras pour qu’on s’étreigne chaleureusement.
Merci à mon étre de me permettre de vivre d’aussi beaux moments et prises de conscience.
Ce partage d’Hubert me reconnecte au jour ou deux techniciens sont venus installer la fibre à notre domicile. L’un d’eux râlait beaucoup ce qui était très désagréable. Mais l’autre, rempli de bienveillance et d’empathie pour son collègue nous invitait par ses paroles à faire de même en nous faisant mesurer combien sa tâche était pénible, d’autant qu’il était à l’extérieur et qu’il pleuvait. C’était très inspirant de le voir ainsi manifester la beauté d’une réalité de son Être, positivement contaminant : je me suis senti invité à développer cette capacité d’empathie et de bienveillance comme lui la manifestait. Merci à lui ! 🙂