Etre là, sans être las

Des mots prononcés par un participant, lors d’une formation PRH, qui nous invitent à goûter l’instant présent.

Être en vie, être, apprécier d’être sur cette terre, goûter de vivre sur cette terre. Être en vie, respirer, respirer cette terre. Être là, sans être las. Être présent, se dire je suis là, sur cette terre.

Oui je suis bien là, oui je suis là sans être las. Je suis juste présent à ce que je suis, juste être présent à ce que je respire. Goûter, savoir que je suis vivant, en être sûr. Oui être sûr que je suis présent, vivant. Être là, sans être las. Être conscient de ma présence sur cette terre, lors de ce siècle. Moi, petit bonhomme, je fais partie de cette terre. Je suis là bien présent à moi-même, juste pour être là sans être las. 

Sur le même thème, voir l’article du blog le cadeau de l’instant présent

6 commentaires sur « Etre là, sans être las »

  1. C’est bon de lire cet article, invitation à savourer, remercier …
    Je ne suis pas ma propre origine; en prenant conscience de ma vie en cet instant j’accueille qui je suis… J’accueille le moment que je suis en train de vivre, j’accueille l’événement, les personnes qui sont en face de moi; c’est bon de me remettre dans cette position d’accueillir ,de recevoir la Vie,…présent….don…. cadeau ….

  2. Quelle belle invitation à être là sans être las.
    Aujourd’hui, je vais prendre le temps de goûter cela.
    Merci. VG

  3.  » Être là, sans être las … »
    Est ce possible? Est-ce souhaitable ?Est-ce le bon chemin ?

    Être là,oui,pour être présente à l’aujourd’hui, car nous sommes les maillons d’une grande chaîne humaine , être présente pour ne pas rater la rencontre ,mais la vivre , comme l’autre est présent à moi ,don réciproque qui s’offre à ma liberté…

    Être là ,malgré la lassitude qui peut nous habiter. Combien de fois ,ces mots reçus » »Heureusement que tu es là… » « …oui, mais tu es là !… » étaient lourds d’abnégation , mais reflétaient un présent habité d’amour pour vivre l’essentiel. ..

    Être là ,sans être las, c’est ,je pense, un combat quotidien ,pour ,tout en cheminant , lucide sur notre monde, sur les souffrances,rester veilleur ,habité par l’Espérance, cet élan qui nous fait chanter que la Vie est la plus forte ,malgré nos solitudes , nos inquiétudes. Regarder cette lassitude,quand elle survient,pourra être source de transformations…

    J’écoute cette source d’espérance qui jaillit de mon être et je la nourris par ces temps quotidiens de présence au monde…ce chant de l’oiseau qui fait rire mes yeux,ce murmure du vent si doux,les parfums des fleurs qui me transportent je ne sais où? ,la musique des vagues qui me berce
    ,cette voix amicale qui m’apaise,cette musique qui me fait vibrer,,
    je suis là, tout simplement,en communion avec la Création, et je m’émerveille!

    « Être là,sans être las « , oui,c’est essentiel pour honorer la Vie qui circule en nous,c’est le bon chemin où il faut être « Veilleur ».

    Françoise

  4. « Respirer cette terre » m’évoque tout ce que la terre peut m’apprendre sur moi et sur le monde, ce qu’elle me donne et ce qu’elle me prend, les soins qu’elle nécessite… c’est la vie, la mienne et celle qui m’entoure !

    « Juste être présent à ce que je respire » m’évoque ma dernière séance de méditation en pleine conscience faite dans le jardin.
    Il me parvenait des mouvements d’air tantôt plus chaud, tantôt plus froid, avec des senteurs différentes. Je ne savais pas cela avant d’en prendre conscience. J’y ai repensé plusieurs fois au cours de la semaine. A vélo, j’ai éprouvé de la joie à sentir le vent sur mes jambes, ma robe flottant au vent. Le monde devient habité de choses multiples qu’on ne voit pas avec les yeux.
    Un simple mouvement, et je communie avec le monde qui m’entoure. Je suis reliée avec moi et le monde.

  5. Mon Être est un être vivant… comme l’émerveillement devant un enfant, je ne me lasse pas de contempler ce mystère qui me ressource et m’entraîne dans la Vie.

  6. Merci pour cette superbe invitation. Effectivement la présence nous évite la lassitude, et nous préoccupe de ses merveilles.

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