Cette expression que j’ai vue récemment dans une revue a fait tilt en moi :
Dans nos stages, tout ce qu’il est proposé aux personnes de regarder concernant la vie relationnelle dit ce côté « écologique »
En quoi ?
D’abord, il s’agit de prendre soin de son environnement relationnel que ce soit du côté « matériel « ou du côté « humain ».
Ce que nous nommons relations « vitalisantes » par exemple, n’implique pas forcément la quantité mais plutôt la qualité des personnes ou groupes avec qui vous vous sentez libres d’être vous-mêmes et authentiques. De plus, vous sentez ces contacts sources de constructivité et de stimulation dans divers agirs ou engagements qui ont du sens pour vous et dans votre vie.
Il s’agit aussi de ne pas choisir d’engrais « toxiques » c’est à dire de discerner parfois avec courage de prendre de la distance ou d’apprendre à s’affirmer librement face à des environnements matériels ou humains pour lesquels nous ne sentons pas de priorité, même s’ils sont comblants ou distrayants.
En moi, le terme « écologie relationnelle » dit aussi recherche et enracinement dans des valeurs.
Sentir les valeurs qui nous motivent et nous poussent, en tant qu’école de formation, à offrir plusieurs stages qui disent la multiplicité et la complexité de nos mondes relationnels, valeurs de simplicité, d’authenticité, d’affirmation ajustée de soi, de liberté d’être, de respect profond, de fraternité humaine, de solidarité…et je ne peux pas tout nommer…
Qui dit écologie relationnelle dit un même objectif de « bonne santé », d’un monde sain, sans manipulation, sans soumission au plus fort, un monde généreux avec un regard de foi en l’autre et en la vie.
C’est aussi la recherche, au jour le jour… recherche ciblée qui propose aux personnes de trouver la bonne terre où leurs racines trouvent nourriture ; recherche spécifique qui aide à repérer ceux qui vont bien ensemble tout comme des plantes qui se « marient » bien avec d’autres dans une dépendance constructive parfois vitale.
Ce à quoi les personnes sont invitées, c’est de sentir le climat intérieur de leur personne en relation ; c’est apprendre à s’affranchir de trop de dépendance de l’extérieur tout en recherchant l’atmosphère humaine et matérielle qui leur convient le mieux . C’est cultiver tout son potentiel pour rayonner à partir de sa propre ambiance intérieure.
Notre monde relationnel ne concerne pas que les êtres humains. Tout comme la recherche en écologie, c’est un tout qui affecte beaucoup de secteurs
Par exemple, notre relation à la nature, aux animaux, à l’art, à la beauté, à ce qui nous transcende et nous nourrit…
Alors il est temps de commencer ou de continuer à prendre soin de notre monde relationnel, de mieux connaître nos qualités d’être relationnel pour apprendre à laisser germer puis fleurir et porter du fruit tout ce qui vit en nous de richesses.
C’est la promesse de PRH dans ses stages et dans l’accompagnement individuel où il est possible d’expérimenter une autre manière d’être en relation et des moyens pour le vivre au quotidien. Il s’agit de s’ outiller pour plonger dans ce potentiel positif en nous, tout ce qui correspond à notre nature humaine profonde et qui constitue un essentiel dans notre psychopédagogie, la relation à soi-même !
Ecologie vient du grec « oikos » qui signifie « maison » et logos « discours »
PRH propose de mieux se connaître dans sa « maison intérieure » pour étendre cette recherche au monde où nous vivons et de prendre soin de notre « maison » sans oublier de prendre soin les uns des autres…
Béatrice Sablonnière, formatrice agréée PRH
Des stages comme « Apprendre à me faire aider » et « Apprendre à aider » peuvent nous permettre de mieux prendre soin de notre monde intérieur et de celui de ceux qui nous sont proches.
« Ecologie relationnelle » :
Je ne connaissais pas cette expression
mais elle est très parlante pour moi.
Alors, c’est décidé :
cette semaine, je vais tâcher
de bien vivre cette « écologie relationnelle ».
Bonjour Béatrice
Il est beau ton texte et riche.
Je me sens touchée par les mots « écologie relationnelle ».
Ils me parlent du chemin de ma vie personnelle dans une vie collective.
J’ai du faire des choix et, j’en fais toujours pour vivre de mes valeurs profondes que je souhaite laisser rayonner là où je vis.
La bonne terre est en moi, au plus profond de moi et je me ressource dans le silence.
Mais j’ai aussi besoin des autres et d’un environnement suffisamment bon où je puisse me sentir respectée, stimulée pour aller de l’avant et trouver ma place, ma juste place.
Une place où je m’épanouis et de laquelle je peux offrir le meilleur de moi.
Et je garde la foi et l’espérance d’un monde où chacun et chacune trouve sa place, sa juste place.
J’aime beaucoup ta deuxième photo.
Elle me parle de Beauté, de Bonté, de Silence.
Je me sens attirée par les monastères, les abbayes car j’y retrouve la simplicité de la vie quotidienne et, les chants et prières communautaires me font goûter à l’harmonie et à la communion.
Dans la Paix et dans une Joie profonde je me sens en lien avec toute la création.
Je nous souhaite de vivre en lien de Bonté en ce jour et de nous remettre à plus grand que nous.
Merci Anne-Marie pour ce beau témoignage de foi et de vie !
J’ai toujours apprécié que PRH nous incite à soigner nos relations (environnement humain) et notre environnement naturel et matériel. C’est reconnaitre l’importance des ingrédients et engrais pour que notre « jardin » personnel porte ses fruits. Depuis 5 ans je suis membre actif d’un mouvement appelé « Courant pour une écologie humaine » et qui se propose un changement sociétal d’abord humaniste et commençant par nous-mêmes. Je vous recommande le site internet.