C’est l’été, il fait beau et la nature est si belle. Une chanson me revient :
« Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette… »
Cette chanson m’évoque un autre type de chemins : les chemins de mon intériorité. Je sens en moi une foule de chemins à explorer, une foule de sensations que j’ai le goût de déchiffrer, d’analyser.
Et si j’osais, ce matin, enfourcher ma bicyclette pour une promenade intérieure ? Ma bicyclette à moi, ce matin, ce serait le goût de la vérité sur moi.
Je me pose et je me demande quel intérêt pour moi de me mettre en route ? Qu’est-ce que cela va ouvrir comme vie en moi ? Et puis, quel est mon objectif pour cette virée ? Par où vais-je passer ?
Bon, j’ai tout ce qu’il me faut, alors je me cale bien sur ma selle et c’est parti !
Je pédale doucement au début, attentive à sentir mon équilibre, l’air sur mon visage, le bitume sous mes roues. Ma sensation est bien présente, elle prend de l’épaisseur. Peu à peu, je prends de l’assurance et je regarde largement le paysage de ma sensation, notant chaque élément, le décrivant comme je le ferai d’un paysage : un arbre touffu et petit, une maison peinte en blanc aux volets verts, un ruisseau qui serpente entre une prairie et un vaste champ de blé… J’explore ce qui se présente à mes yeux intérieurs, sans rien omettre, le plus précisément possible. Et je me laisse attirer par un élément de mon paysage, la maison. Je me dirige vers elle pour la regarder de plus près. En m’approchant, je découvre le jardin, les plantes, les fleurs, l’allée qui débouche sur une cour. Je prends soin de scruter et de décrire tout ce que je vois.
J’entraperçois quelque chose derrière, cela m’intrigue, et sans perdre de vue la route que je veux prendre, je passe derrière. Un petit chemin s’enfonce dans la forêt, je m’y engage, plongeant dans l’épaisseur de la végétation, cherchant, tâtonnant sur le passage à prendre, rebroussant parfois de quelques mètres pour repartir de plus belle.
Peu à peu, j’avance, je m’enfonce dans ma sensation, soutenue par ce goût de la vérité sur moi. J’emprunte des traces inconnues, je débouche sur une vue qui ne ressemble à rien de ce qui m’est familier, je suis conduite plus loin, de découvertes en découvertes. Je m’étonne de telle anfractuosité, de ce relief découpé, de cette lumière particulière, de cet éclat qui surgit…
Et je prends le temps de recueillir précieusement toutes ces richesses comme des précieuses pierres que je vais garder et qui vont me construire, m’agrandir, me restaurer, m’édifier.
Vous laisseriez-vous tenter par une telle aventure ?
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Annick Vauquelin, Formatrice agréée PRH
Quelle exploration en profondeur de notre monde intérieur !!!! cela donne en-vie . Merci Annick