Du nouveau à PRH : « Qui suis-je ? », la session phare de notre école, va passer de 5 à 4 jours. Marie-Odile Crozat, formatrice PRH a pu l’expérimenter pour la première fois, elle nous dit ce qu’elle apprécie dans cette nouvelle formule.
Marie-Odile, pouvez-vous nous présenter les objectifs de ce stage ? A qui s’adresse-t-il ?
La session « Qui suis-je ? » permet de se connaître dans son identité, ses ressources et d’identifier ses aspirations essentielles. Elle facilite la découverte de la structure psychologique de toute personne et l’exploration méthodique de l’être. Elle permet ainsi de gagner en solidité, en assurance et d’acquérir une meilleure estime de soi. Elle donne aussi des repères pour être acteur de son évolution après le stage.
Ce stage s’adresse à toute personne adulte ou jeune adulte (à partir de 18 ans), à l’exception de personnes très fragiles. On peut vivre « Qui suis-je ? » pour gagner en confiance en soi pour se connaître plus en profondeur, ou parce qu’on a vécu des bouleversements dans sa vie et que l’on a besoin de retrouver des points d’appui intérieurs.
Qu’est-ce qui change dans « Qui suis-je ? » en 4 jours ?
Les moyens pédagogiques sont plus variés. En plus des questions où il est demandé de répondre par écrit, nous proposons un photo-langage, un face à face positif, de l’expression graphique, des power-points et enfin des exercices corporels, si le besoin de détente et de stimulation se fait sentir. Cette diversité de moyens facilite l’accès aux sensations pour tous les participants.
La refonte du contenu dynamise la session. L’ensemble est plus léger, plus accessible. Mes stagiaires se sont pleinement engagés dans ce parcours. Je ne les ai pas sentis fatigués, mais dynamisés d’un bout à l’autre de ces 4 jours.
J’ai beaucoup apprécié l’accent mis sur la responsabilisation des participants après la session. La dernière partie les invite à bâtir un plan d’action réaliste, avec des objectifs concrets et accessibles. La pédagogie PRH utilise la méthode des petits pas : mieux vaut fixer un premier barreau de l’échelle accessible si l’ont veut être sûr de l’atteindre. Le stage illustre bien cette démarche.
Les personnes y trouvent des repères et des outils pour faire grandir leurs capacités dans leur vie quotidienne.
« Qui suis-je ? », c’est une seule fois dans sa vie ? Peut-on envisager de refaire ce stage ?
Oui, cela a vraiment du sens de refaire ce stage. L’être est en évolution permanente, il y a toujours des aspirations nouvelles à découvrir.
On peut avoir vécu une multitude d’événements et passer à côté de tout ce qu’on a mis de soi (ses qualités, ses capacités) dans ces expériences : c’est important de se poser pour faire le point et regarder en quoi ces expériences nous ont fait grandir, quel neuf en émerge. Cela permettra de l’intégrer, de consolider ses capacités et de ressentir une plus grande solidité.
Propos recueillis par Marie-Pierre Noguès-Ledru, collaboratrice PRH
Merci Marie-Odile et Marie-Pierre, cela me donne du goût, de la joie et du dynamisme ! Je sens la vie bien vivante dans cette nouvelle « Qui suis-je » !
Bravo pour cette évolution de « Qui suis-je ? » !
Je me souviens du temps où, après avoir fait cette session, j’ai vécu d’abord une période d’éblouissement, puis me suis sentie longtemps désemparée, ne sachant comment donner une suite à cet élan de liberté que je m’étais octroyé, pour sortir de ma timidité.
Je suis sure que cette nouvelle mouture va porter ses fruits. S’inscrire pour une première fois dans ce type de formation demande, je pense, pour certains participants, une bonne dose de courage. C’est bon qu’ils se sentent bien équipés pour la suite.
Cette nouvelle mouture est signe que la vie bien est là, et que PRH a le souci de s’adapter aux personnes. Je le savais déjà, mais ça fait du bien de vous le dire !
Anne
Je me réjouis de ce vent de nouveauté et de créativité.Petit clin d’oeil humoristique: la couverture de Télérama de cette semaine du 17.10 qui titrait « Qui suis-je? » avec la photo d’un crâne humain… Ceci pour annoncer la nouvelle expo au musée de l’homme! j’ajouterai au point de vue des généticiens, que ce qui nous est commun c’est l’être, unique en chacun.