Paysages de plaines comme un gâteau
Branches d’arbres dénudées, noires,
Sur le ciel pâle que la bise efface
Après l’écluse sillons tracés dans l’eau
Canards et cygnes qui s’élancent et hument
Puis plongent dans l’eau ou s’y moirent
Marcheurs sur le chemin de halage
Emmitouflés jusqu’au cou
Par l’exercice ils sont en nage
Et se disent en passant coucou
Dans les jardins, les merles et tourterelles
Attirés par le pain laissé dans l’herbe
Volent et virevoltent dans un beau ballet
Puis se posent et picorent, alertes .
Sur la couche de neige comme un manteau
Dans les maisons de briques bien serrées
Dont fument au loin, quelques cheminées
C’est l’heure du chocolat chaud
Et des tartines beurrées
Les joues rosies par le froid
Pieds et mains réchauffés
Auprès du feu de bois
Alors que le bébé s’endort,
Le grand-père sommeille
Au-dehors il neige plus fort
Au-dedans, les autres veillent.
Béatrice Sablonnière, formatrice agréée PRH
Et vous? à quoi êtes vous sensibles en hiver? qu’est-ce qui vous émerveille? vous réconforte?
J’aime ces propos, ou paroles, ou signes déposés… là, pour tous… sans prétention, instants de vie vécue, ambiances partagées.
Simplicité de l’évocation… c’est cela « vivre poétiquement le monde »…. à nous de goûter et de déposer aussi nos signes de vie
merci Béatrice pour la douceur de ces impressions… se reflétant en moi
comme autant de cristaux qui scintillent sur la neige vierge ensoleillée et craquante de mes hivers d enfant,
resonnant dans mon cœur et libérant les souvenirs de mon enfance passée dans le Doubs, marches le long du canal gelé aux cotés de mon père ,musique étonnante des pierres lancées sur la couche de glace …
Merci Béatrice pour ces paroles qui m’ouvrent à l’émerveillement et à la contemplation.
libérant les souvenirs de mon enfance passée dans le Doubs, marches le long du canal gelé aux cotés de mon père ,musique étonnante des pierres lancées sur la couche de glace.