11 commentaires sur « Écoutons en nous »

  1. Cette photo me fait penser au temps qui passe, avec à l’arrière plan comme une horloge énorme. Je ressens le temps comme une question très importante pour notre société, quelque chose qui nous « bouffe ».
    Et à l’avant je vois une main délicate et posée et j’imagine une personne qui prend le temps de lire posément. J’imagine ce texte comme essentiel pour la personne, quelque chose de nourrissant et de profond. Et la personne a pris la décision de s’imprégner de sa lecture, de repousser la tentation du « toujours vite » pour pouvoir donner ensuite tout ce qu’elle a à donner dans sa journée.
    C’est l’invitation que j’ai régulièrement pour moi même et que je prends au sérieux maintenant très régulièrement. Et mes journées en sont changées : plus de qualité, plus de présence à moi dans ce que je fais. Je sens bien que ces matins là, je n’ai pas perdu mon temps !
    Merci pour cette photo si parlante pour moi.

  2. Cette photo m’évoque un temps de pause. Un temps de silence. Un temps d’accueil : accueil de ce qui est écrit dans ce livre, mais pas seulement.
    On peut lire pour se divertir, pour s’informer, pour apprendre, pour découvrir. Et notre écoute est toute tournée vers l’extérieur, vers ce que ce livre nous dit.
    Et on peut lire aussi avec une autre écoute, simultanée à la première : ce que ce livre éveille en nous comme sensations, comme émotions.
    Et c’est alors un double accueil que nous vivons : l’accueil de ce qui est dit dans ce livre, et l’accueil de ce qu’il produit en nous.
    Je crois que c’est le titre de cet article, « écoutons en nous » qui m’éveille ces mots sur le double accueil que nous pouvons vivre.
    « Ecoutons en nous » : je le reçois comme une invitation personnelle…

  3. Ce poème pour vous à la lecture de cette photo…

    Au jardin du savoir

    Paisiblement assise
    À cette table blanche,
    Avec délicatesse
    Sa main effleure la feuille…

    Lettres noires sur fond blanc,
    Sources de connaissances…

    Dans le silence tranquille,
    Elle cueille avant le soir,
    Avec raffinement
    Ces mots comme une fleur…

    Lettres noires sur fond blanc
    Sources de connaissances…
    Aux parfums énivrants…

    Françoise

  4. Une table de jardin, un éclairage lumineux, une lettre tapée à la machine, une main délicate qui la frôle à peine…une envie de m’approcher, moi aussi, de lire, de savourer ce moment que j’imagine bon et apaisant.
    Le plus important, pour moi, c’est la main, ce qu’elle me suggère de respectueux, de subtil, de léger, de disponible, de naturel, de beau…

  5. Temps d’arrêt sur soi, dans la nature, seule avec sa lecture et ce qu’elle lui fait vivre. Je ressens le temps de la relecture de quelque chose de fondamentale et de constructive pour cette femme. La délicatesse de sa main est au service de la vie en elle et de ce que l’imprégnation de ses phrases feront en elle. Cette personne sait prendre le temps pour sa Vie. bravo et merci pour cette belle photo.

  6. J’arrête le temps, le temps de lire. J’adore lire et je trouve toujours que les journées sont trop courtes, j’aimerais lire plus.

  7. Pour moi cette photo vient faire écho à un projet qui a émergé dans mon cœur profond et mon besoin de création il y a seulement quelques jours : le désir d’écrire après avoir relu ma vie passée, regarder des photos et laisser revenir les souvenirs, comme un cadeau à offrir à mes enfants, et petits enfants relatant tout ce que j’ai reçu, donné, vécu au travers d’événements , de rencontres, de choix, et de partages avec de très belles personnes.
    Ce n’est qu’un projet mais j’ai envie d’ECOUTER en MOI ce qui a besoin d’être écrit noir sur blanc, humblement, en vérité, comme le livre de MA VIE nouvelle qui s’ouvre devant moi depuis quelques mois… Merci aussi à Françoise pour son poème frais et délicat … !

  8. Le bras posé sur la table du jardin, elle tient le livre. Sa main dit toute la délicatesse du geste de la lecture. J’aime cette photo, invitation à la lenteur pour me ressourcer, nourrir ma vie intérieure par les livres chaque jour, comme je nourris mon corps.
    Elle dit la nécessaire délicatesse de la lenteur pour que la vie grandisse et j’imagine autour le jardin au printemps avec ses premières fleurs, ses couleurs tendres et fraiches comme la vie nouvelle.

  9. Le secours des mots, ceux qui viennent rejoindre en moi des réalités parlantes, émergentes qui me permettent de venir à la vie.
    Prendre un temps à l’écart pour se laisser rejoindre pour redevenir une terre meuble, toute enseignable et réceptive.
    La main est infinement respectueuse dans son toucher et ce lien qui naît sous ses doigts vers des réalités encore plus subtiles, celles de l’esprit
    Comme il est bon de savoir que des trésors sont ainsi accessibles aux mains qui cherchent assidûment d’autres connaisances.
    Merci à ceux qui ont pris du temps pour nous communiquer un peu d’eux-mêmes par le biais de ce support fragile…. Un peu de papier, quelques feuilles tenues du bout des doigts…..

Répondre à Ysia Annuler la réponse.