Une réaction fréquente lorsqu’on découvre la formation PRH est de s’étonner du nombre de sessions différentes. Certains vivent parfois la peur de se laisser embarquer dans un processus dont on devient dépendant, et dont on ne sort jamais… Trois éléments de réponses me viennent, de nature différente.
1) On peut avoir besoin de PRH un peu, ou beaucoup…
PRH, c’est comme un agence de voyages au catalogue de destinations bien fourni. Vous pouvez choisir une destination unique, et vous serez enrichis de cette expérience. Vous pouvez choisir d’autres destinations, et chacune vous apportera des éléments nouveaux pour votre vie. Des gens viennent à PRH pour résoudre un problème précis, et ils reçoivent une aide ponctuelle. Certaines personnes expérimentent PRH parmi d’autres approches, et c’est compréhensible. Et il y a des personnes qui se sentent à l’aise avec cette école de formation, et souhaitent poursuivre plus longtemps leur exploration intérieure avec PRH.
2) Changer vraiment, c’est du travail
A PRH, on peut aider les personnes qui le souhaitent à vivre un épanouissement de leur personnalité en profondeur. Cela peut nécessiter de travailler sur plusieurs chantiers. Il peut y avoir des mauvais fonctionnements à rééduquer : par exemple, un volontarisme excessif, ou au contraire une volonté défaillante. La rééducation, c’est comme avec le kiné, cela demande de s’exercer, et c’est progressif… On peut aussi avoir à se libérer d’entraves liées à son passé, et cela aussi prend du temps de retrouver son histoire et d’en guérir. Il y a surtout le travail de croissance de ses potentialités. Or, de même qu’on ne fait pas pousser une plante en tirant sur sa tige, on n’a pas de pouvoir direct sur la croissance de son être. Se connaître en profondeur, vivre de bonnes attitudes au quotidien et se ressourcer pour que la croissance s’opère, cela s’apprend, et ce n’est (malheureusement) pas instantané.
La richesse de la personne humaine est ample, pour ne pas dire infinie. Les besoins des personnes sont divers, également. C’est pour cela que l’offre de formation de PRH est vaste. Mais il ne s’agit bien entendu pas de tout faire, et d’enchaîner les moyens de formation les uns après les autres. Il s’agit juste de prendre les moyens dont on a besoin, et cela peut être très variable d’une personne à l’autre.
3) Travailler sur soi, c’est une activité encore nouvelle
On trouve normal que nos chères têtes blondes consacrent entre 10 et 20 ans de leur existence à emmagasiner beaucoup de savoirs sur les bancs de l’école. On trouve légitime que quelqu’un passe plusieurs heures par semaine à pratiquer un sport, ou un hobby. On trouve généralement admissible que quelques-uns consacrent leur vie à une recherche d’ordre philosophique ou spirituelle. Mais il n’est encore pas si courant, en France, que des personnes consacrent plusieurs heures par mois ou quelques jours par an à un travail sur soi. Un tel investissement étonne, quand on n’en a pas l’expérience.
Quand on regarde d’un côté le mal-être de nombre de nos contemporains, et de l’autre les bénéfices de formations comme celles que propose PRH, on ne peut que souhaiter que beaucoup profitent de ces démarches, et que le développement des ressources profondes des personnes devienne une activité de plus en plus pratiquée. Les profits seront tangibles, au plan individuel, relationnel, et social.
Régis Halgand, formateur agréé PRH
Je trouve que PRH est un outil de formation formidable quant à la diversité qu’il peut apporter à chacun. La vie en profondeur est pleinifiante et permet de se donner au meilleur de soi et je crois que tout le monde aspire à celà consciemment ou non. Même ceux qui n’ont pas fait PRH ont découvert leur conscience profonde, l’exemple du pape Benoît xxvi le montre bien, à moins qu’on lui ait soufflé quelques mots à l’oreille. Il suffit d’avoir une vie intérieure pour découvrir son être et ses potentialités.