PRH Québec a fêté ses 40 ans et ils nous partagent leur joie de notre identité, au travers d’un poème, à déguster sans modération !… Lire la suite « 40 ans de marche de PRH »
Étiquette : PRH international
Un parcours PRH à l’international
Maud Briscoe-Renaud a démarré la formation PRH à 26 ans en France, puis l’a poursuivie, au gré de ses déménagements, en Angleterre puis en Australie, où elle vit avec son mari et son fils de 18 mois. Engagée aujourd’hui en FPA (Formation Personnelle Approfondie), elle apprécie le caractère international de la formation. Lire la suite « Un parcours PRH à l’international »
Des nouveautés à découvrir sur notre blog :
1. La création d’une page thématique vous permet de lire plusieurs articles ayant trait au même sujet.
Vous y accédez par le bandeau noir en haut de cette page en cliquant sur l’onglet « Approfondir »
Le premier thème concerne un sujet essentiel à PRH, « l’être », c’est-à-dire l’ensemble des potentialités positives à partir desquelles notre vie trouve plus de solidité, de sens et de saveur. Lire la suite « Des nouveautés à découvrir sur notre blog : »
Des étincelles d’humanité
On pourrait se décourager en se disant qu’il s’agit d’une goutte d’eau dans l’océan… Mais on peut préférer l’image d’étincelles d’humanité, à partir desquelles de beaux feux peuvent jaillir.
Comment PRH se développe à l’étranger
Une des particularités de l’école de formation PRH est son développement international. PRH est présent sur les cinq continents, dans des pays aux cultures et niveaux de vie très différents.
Pourtant, depuis l’origine en 1970, le développement de PRH ne repose pas sur une stratégie préconçue. Lire la suite « Comment PRH se développe à l’étranger »
Nouvelles d’Haïti
Jean-André Boissinot séjourne pendant deux mois en Haïti, pour y donner des formations PRH. Voici les nouvelles qu’il envoie pour le blog.

Je suis en Haïti depuis un peu plus d’un mois.
J’ai déjà animé plusieurs formations : pour des couples (la communication), pour des jeunes (Mieux prendre ma place dans mes groupes, Qui suis-je). 2 autres sessions vont suivre.
Si le contenu et la méthode sont les mêmes qu’en France, le vécu partagé est bien différent. Il est fort marqué par la culture, par l’impact de l’histoire, des événements politiques, économiques, atmosphériques sur la construction des personnes. Voici quelques exemples :
- quand les besoin premiers (nourriture, toit,…) ne sont pas satisfaits, il est délicat de regarder le besoin d’être reconnu. Et, cependant, reconnaître l’unicité de la personne, l’écouter, faire sentir que ce qu’elle exprime c’est sa vérité… fait pétiller les yeux, esquisser un sourire, suscite un redressement. (Note : le salaire mensuel d’un instituteur est de 70 euros)
- dans ce peuple, les étudiants apprennent en répétant, répétant… et répondent aux questions en récitant le cours. Notre méthode de travail leur est étrange, ils ne sont pas habitués à ce que leur parole personnelle soit appelée. Et cependant, leurs sensations sont belles ; analysées, elles livrent des perles.
- les relations entre eux portent encore la marque de leur histoire… Par exemple : La valeur du silence est survalorisée, sublimée. Traces de l’esclavage continué ? je le crois.
- cependant, la générosité, la solidarité sont grandes. Le chant et la danse occupent les temps de pause lors des formations
J’ai conscience de rendre visité à l’identité de ce peuple, d’être passerelle entre nous les français et eux. N’oublions pas que les bateaux partaient de France pour les côtes africaines afin d’emmener des esclaves en Haïti. Intérieurement, je m’incline devant ce que ce peuple a vécu, vit encore.

A partir de l’expérience acquise en France, j’essaie d’apporter ma part pour que PRH-Haïti pose des bases solides en vue de son développement déjà commencé. En 1983, André ROCHAIS nous disait (à mon épouse et moi-même) «En Haïti, PRH couve sous la cendre ». L’heure pointe où des formatrices haïtiennes prendront le relais. L’une d’elles est déjà arrivée, une autre se prépare. Des sessions seront animées en créole : grande joie pour ce peuple assoiffé d’une liberté personnelle encore mal connue et d’une communauté de destin frémissante si difficile à lancer tant les intérêts personnels prévalent.
Jean-André Boissinot, formateur agréé PRH
Se former avec PRH en prison, en Papouasie-Nouvelle Guinée
Pendant les cinq ans qu’elle a passés en prison, Philipa K. a suivi un certain nombre de formations PRH avec une formatrice locale. A sa sortie de prison, elle commence le programme FPM (formation personnelle méthodique). Elle possède un agrément pour donner avec une autre collaboratrice des programmes courts de formation aux personnes de son village. Pendant qu’elle était en prison, elle a travaillé intensément sur elle-même et a aidé d’autres prisonniers à mieux se comprendre eux-mêmes. Elle est très motivée à continuer ce travail sur elle-même et rêve de pouvoir devenir formatrice PRH un jour. Pour continuer à se former, elle doit suivre un programme intensif et se déplacer régulièrement. Pour chaque déplacement, elle passe six heures en transport en commun. Cela lui coûte 25 dollars. Le logement au cours des jours de formation coûte 20 dollars par jour. Compte tenu de son faible niveau de rémunérations, elle bénéficie d’une aide financière en provenance de différents pays, dans le cadre de l’IAAR (Association Internationale André Rochais).

L’Association Internationale André Rochais(*) est une association de droit belge, constituée le 10 janvier 2006. L’objectif de l’ASBL est de mobiliser ses membres en vue de développer une solidarité financière pour favoriser la formation personnelle et le développement relationnel des personnes et ce, dans tous les continents. Plus d’informations sur www.iaar.eu.
(*) André Rochais (1921-1990) est le fondateur de PRH.



