On pourrait se décourager en se disant qu’il s’agit d’une goutte d’eau dans l’océan… Mais on peut préférer l’image d’étincelles d’humanité, à partir desquelles de beaux feux peuvent jaillir.
C’est ainsi que l’on peut accueillir la nouvelle lettre de l’IAAR, l’Association Internationale André Rochais qui favorise le déploiement de la pensée et de l’œuvre du fondateur de PRH.
On découvrira alors avec émerveillement Jacinthe, formatrice PRH au Congo- Kinshasa. « Il y a tant de personnes qui font appel à elle. Elle est pour plusieurs un puissant soutien moral à qui ils peuvent demander aide et conseil…»
On s’enrichira de l’expérience de Lutgard, une participante européenne qui a fait l’expérience de suivre un stage PRH au Congo. « Je me sens solidaire de leurs efforts quotidiens pour survivre. Je me rends compte, une fois de plus, combien notre mode de vie nous paraît évident, alors qu’il a de telles conséquences sur la majorité de la population mondiale. Je sais à nouveau pourquoi je veux vivre sobrement et transmettre ce message à mes proches. J’ai pris à nouveau conscience du rôle et de la responsabilité que j’ai dans mon souci pour la planète. Il y a tant à penser, à réfléchir et à intégrer dans ma propre vie. Avec la question la plus importante: comment vivre en authenticité dans ce monde plein de contradictions ? »
Si on a l’expérience d’une telle formation, on pourra se reconnaître dans les bénéfices que Patricia a retirés d’un stage PRH sur la relation au Zimbabwe : « J’ai appris à communiquer avec d’autres tout en étant honnête et fidèle à ce que je ressens afin de trouver ensemble une solution durable. J’ai aussi besoin de savoir si l’autre peut tenir compte de moi ou pas, mais je suis responsable de ce que j’accepte ou non. J’ai appris que dans la vie, je peux être douce et ferme à la fois et que certains messages peuvent être mal interprétés par l’autre. Cela fait partie de la vie. J’ai appris que le changement de comportement est possible si je me respecte et si je respecte l’autre… »
On sera interpelé en lisant les difficultés financières dans lesquelles se débattent des formateurs de Papouasie Nouvelle Guinée, dans des coins reculés de leur pays, qui manquent de fonds pour réaliser leurs projets.

Et l’on se dira que oui, décidément, l’image de l’étincelle est préférable à celle de la goutte d’eau devant tous ces gestes de solidarité qui contribuent à la croissance des personnes et de relations plus humaines.
Brigitte Daunizeau, Formatrice PRH agréée
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Bonjour,
Cet article m’évoque la légende amérindienne du colibri souvent racontée par Pierre Rabhi, une légende qui rend hommage à la persévérance en situation difficile et qui, à mes yeux, lui donne tout son sens.
Un jour, dit cette légende, il y eut un immense incendie de forêt.
Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu.
Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »
Cf. http://www.colibris-lemouvement.org
Et si chacun faisait sa part ?
François