Qu’est-ce qui est le plus important dans la vie ?
Qu’est-ce qui peut nous donner le sentiment, au soir de l’existence, de ne pas être passé à côté de l’essentiel ?
Une infirmière en soins palliatifs australienne, Bronnie Ware, a recueilli les confidences de nombreuses personnes en fin de vie, et a constaté que cinq regrets revenaient souvent. Il me semble que ce sont autant de leçons de vie.
- Regret d’avoir cherché à plaire aux autres plutôt que de suivre ce que dictait son cœur.
C’est le regret le plus commun… et une invitation à être fidèle aux invitations profondes qui nous habitent.
- Regret d’avoir consacré trop de temps à son travail, au détriment de son conjoint et de ses enfants.
Presque tous les hommes, et de plus en plus de femmes expriment ce regret …
- Regret de ne pas avoir eu le courage d’exprimer ce qu’on ressentait au fond de soi.
Beaucoup disent avoir réprimé leurs émotions pour continuer à maintenir une apparence de paix avec les autres. Au final, ils ont le sentiment que la relation s’est étiolée, perdue… et qu’ils ne sont pas allés au bout d’eux-mêmes.
- Regret de ne pas avoir gardé le contact avec ses amis.
Avec le recul, ils auraient aimé accorder à l’amitié le temps et l’attention qu’elle méritait…
- Regret de ne pas avoir fait le choix d’être plus heureux.
Un regret plus souvent exprimé qu’on ne pourrait le croire. Beaucoup de gens ont compris seulement à la fin de leur vie qu’être heureux, c’est un choix*. Qu’ils étaient restés coincés dans leurs vieilles habitudes, leur peur de changer, leurs vieilles ornières.
Et Bronnie Ware de conclure que, dans les dernières semaines de la vie, on réalise que ce qui reste, c’est l’amour et les relations humaines.
Je ne sais pas ce que produisent en vous ces paroles. Pour ma part, elles m’interrogent ainsi :
- Mes choix sont-ils conformes à ce qui m’est le plus essentiel ?
- Qu’ai-je à réajuster, pour qu’il en soit ainsi ?
Régis Halgand, formateur agréé PRH
PS : Il existe un livre de Bronnie Ware sur le sujet, que je vous signale, sans l’avoir lu : « Les 5 regrets des personnes en fin de vie », Guy Trédaniel éditeur, 2013
*Le stage « être acteur de mon bonheur » vous permettra d’acquérir des repères pour être plus heureux au quotidien.
Ce texte a déjà été publié dans le blog en septembre 2014
Le Blog de PRH France 
Merci de ce partage si puissant, qui résonne profondément moi. Alors pourquoi attendre ….??? j’ouvre mon cœur et mon esprit pour donner et recevoir de l’amour et vivre pleinement, le plus possible chaque jour
Il y’a qqs années, pour mes 70 ans notre fille, Nadine, m’offrait le livre de Bronnie Ware dont vous parlez. Je l’ai lu avec beaucoup d’intérêt…
Marqué par les regrets de toutes ces personnes en fin de vie, j’en retenais surtout l’un d’eux:
Celui de n’avoir jamais dit à ses enfants qu’ « on les aime « !
C’était mon cas, et depuis longtemps je cherchais à dépasser ce tabou…
Et ce livre marqua le déclic pour m’y mettre… Je décidais alors de terminer mes courriers pour mes enfants par : « Papa qui t’aime » ou « Je t’aime « .
Les débuts étaient difficiles… Mais un petit stratagème me facilitait la démarche; je m’ exprimais en espagnol ou en anglais par: » Quiero te ! » ou « I love you ! » A présent, c’est en français!
C’était pour moi un pas vers un amour plus vrai!!! A poursuivre ! Merci à vous. Jean-François.
merci Jean-François de nous partager votre expérience, qui confirme et illustre ce qui est évoqué dans cet article. J’espère que votre témoignage encouragera d’autres personnes à exprimer leur amour !