Un temps d’arrêt

Nous vous proposons cette semaine un temps d’arrêt à partir d’une photo offerte par Isabelle Desoutter.

Prenez le temps de la contempler, puis écoutez en vous ce qu’elle éveille. Vous pouvez le partager aux autres lecteurs du blog en réagissant à cet article.

ruelle

10 commentaires sur « Un temps d’arrêt »

  1. Personne dans cette ruelle étroite où le regard est limité par les murs de chaque côté. La parcourir uniquement avec le bruit de mes pas et tourner avec confiance vers plus de lumière, ruelle qui m’emmènera vers plus de clarté autour de moi et en moi.

  2. Lumière, tu guides mes pas, à travers les dédales de ma route,
    à travers ces zones d’ombre et d’hésitation.
    Lumière, tu me pousses en avant, vers l’inconnu, vers plus loin.Plus loin que moi. Vers d’autres découvertes.Toi, ma lumière intérieure, ma boussole, mon cap, mon intuitive présence à moi-même ; parce que c’est toi qui me mène sur mon chemin de vie. VG

  3. Qu’y a-t-il au-delà de ce passage ? La photo excite ma curiosité, en même temps elle m’invite à relever ce défi : accepter de me laisser surprendre par ce que je ne vois pas encore.

  4. Une ruelle déserte émergeant de l’obscurité.
    Une ruelle qui, l’espace d’un instant, m’avait renvoyé la fraîche humidité de ses maisons aux relans de moisissure, à laquelle mon corps avait réagi par de légers frissons.
    Je dis bien une ruelle, sans un chat, un étroit passage entre les maisons ou j’imagine qu’on se calfeutre, peut-être qu’on s’abrite d’une trop intense chaleur extérieure.
    Une ruelle qu’ont empruntée de nombreuses générations de résidents et sans doute aussi de touristes en mal d’exotisme.
    Au sortir de cet espace sombre, je suis prise d’une joie à percevoir le chemin et à me laisser caresser par la tiédeur de l’air. La lumière n’est pas intense, comme si elle était filtrée par les maisons serrées les unes contre les autres. Elle offre au regard le soulagement de mener quelque part, même si l’issue n’en est pas visible. La courbe que dessine le sol là-bas, a quelque chose d’harmonieux et de prometteur. Je sors des ténèbres et vais vers la lumière.
    Image-parabole que je décrypte ainsi : une enfance au cours de laquelle je m’étais imaginé la terre dépeuplée, une solitude réfrigérante d’où la rencontre avec prh m’a sortie peu à peu par un long cheminement, pour me faire découvrir la relation à autrui et à cet Autre qui ne se montre pas, mais me fait me mettre en route et me réchauffe.

  5. J’aime l’idée qu’aprés le tunnel…la lumière ! Sans doute que les murs du tunnel sont là pour m’éviter de partir trop loin dans les ténèbres…c’est pour me soutenir jusqu’à atteindre…la lumière ! Sans doute que la ruelle est là pour me dire que le chemin à poursuivre m’amènera vers…la lumière ! Sans doute que les façades ensoleillées sont là pour continuer à me guider une fois le tunnel dépassé et savoir profiter de…la lumière ! C’est aussi beaucoup d’inconnu…qu’y a-t-il à voir après le virage…sans doute ce que j’ai à découvrir de moi, sans doute ce que j’ai à déployer de moi, sans doute ce que je dois oser pour moi…

  6. intéressante perspective qui me donnerait cette envie d’aller plus loin et de voir quelques détails sur les côtés aux façades et chercher plus loin aussi afin d’avoir cette lumière bleue car je sens que la nuit arrivera si je passe beaucoup de temps à rechercher des éléments pour des compositions…

  7. La vie, comme cette photo, riche d’ombres et de lumières, m’a inspiré ce poème d’espérance. ..

    Ombre et lumière

    Dans cette rue d’en bas
    Foulée par tant de pas
    Irais-je m’y promener ?
    Je rêve d’y aller
    Pour un peu de lumière
    Peut – être bien éphémère. ..
    Car lasse de cette ombre,
    Ombre longue et si sombre
    Je rêve de cette clarté
    Scintillante de beauté!
    Encore quelques pas
    Dans cette rue d’en bas…
    Peut – être trouverais – je
    Comme dans un florilège
    Cette douce lumière
    Source de ma prière. ..

    Françoise

  8. La rue semble en effet déserte mais comme sur un sentier de montagne beaucoup y ont vécu ou y vivront. Je me relie à toute cette humanité aujourd’hui silencieuse, invisible mais bien vivante. Il y a eu un avant, il y aura un après et je ne suis qu’un élément de cette chaîne humaine.

  9. Cette rue étroite et déserte et les murs abîmés me font peur. Je m y sens enfermée. Je n aimerais pas y être surtout le soir… Mais là elle a du charme cette rue d un village du sud… L heure de la sieste ? Si j y étais je me dépêcherai de passer le tournant en espérant déboucher sur une place accueillante et fleurie avec des tables remplies de convives et un petit air d accordeon qui egayerait bien le paysage… Aller plus loin que le enferme ment franchir le passage courageusement vers une plus grande liberté et plus de vie et de joie et de nouveauté…

  10. Peu sympathique, cette rue… pas un brin d’herbe, pas une plante. Pas un chat… Rien que des murs, du ciment, une voute décrépie. Et de l’absence. Absence ou attente? Attente de ce qu’il y a après le virage, attente d’une autre lumière que celle du soleil qui, heureusement, éclaire la rue déserte. Avancer, même si l’endroit traversé n’est pas engageant; surtout s’il n’est pas engageant! Car pas de doute: la vie devant est belle mais il y a des traversées à faire pour en découvrir peu à peu la beauté.

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