Vous avez dit : « bonne année ! »

Le mois de janvier se termine… smartphoneDepuis le 1er jour de l’année, vœux et souhaits de bonheur sont apparus sur des cartes de vœux bien réelles ou virtuelles, dans notre boîte de messagerie, sur nos téléphones portables, tablettes ou autres smartphones… Au passage, saluons le miracle de la technologie qui permet ainsi d’adresser en quelques secondes (et parfois au détriment des relations bien réelles en train de se dérouler) des pensées chaleureuses et des sentiments débordant de générosité.

Que nous reste-t-il de tous ces messages aujourd’hui ? Avons-nous pris le temps de les « recevoir », c’est-à-dire de nous arrêter intérieurement à chacune des personnes qui a pris quelques secondes ou quelques minutes pour nous dire que la réussite de notre année est importante pour elle, et d’accueillir son message en le recevant comme une marque carte voeuxd’attention, de sympathie, d’amour peut-être… ? Bien sûr, certaines manifestations ont eu sans doute un strict caractère de courtoisie ou de politesse et les messages reçus ont pu nous paraître dès lors un peu superficiels…Mais certains messages ont pu nous toucher de manière particulière. Prenons le temps de les savourer et de ressentir à travers eux la qualité du lien qui nous unit à la personne.

Au-delà de tous ces messages reçus, avons-nous pris le temps de nous demander ce que nous souhaitions ardemment pour nous-mêmes au cours de cette année ? Car après tout, ne sommes-nous  pas les mieux placés pour écouter en nous-mêmes les aspirations qui nous sont les plus chères, et surtout probablement pour agir en ce sens ? Car si l’on peut nous encourager à passer une excellente année, on ne peut sûrement pas faire les choses à notre place… je vous propose donc de déplacer quelque peu la traditionnelle formule : « Bonne année ! » pour la transformer en un petit exercice de « bonne santé ! » psychologique :

  • Tout d’abord, prenons le temps de nous arrêter quelques minutes pour nous poser la question : qu’est-ce que je souhaite profondément pour moi cette année ? Autrement dit, à quoi j’aspire qui pourrait me rendre plus heureux, me permettre de donner un peu plus ma mesure et qui aurait du sens pour moi ? Si la réponse ne vient pas tout de suite, ne soyons pas surpris ! Mettons nous au vert quelques heures ou quelques jours, laissons mijoter, la réponse devrait se produire sous forme de sensations fortes ou légères ( l’intensité n’est pas la chose la plus importante) pour peu que nous sachions déchiffrer un peu nos sensations… Si cela ne vient pas du tout, c’est que nous sommes peut-être un peu endormis ou que le déchiffrage de nos sensations n’est pas encore chose aisée. Prenons rendez-vous avec notre formateur PRH préféré pour regarder cela de plus près !
  • Une fois que notre aspiration aura pris forme et que nous l’aurons déchiffrée, nous n’en avons pas encore fini avec elle. Car une aspiration ne nous donne jamais que la direction et l’énergie pour agir… Il faut l’accompagner d’un passage à l’acte. Pour cela, méfions-nous du volontarisme, écoutons plutôt nos intuitions, essayons là encore de ressentir comment nous pouvons incarner cette aspiration en étant réaliste et en tenant compte de toute notre personne. Par exemple, si j’aspire à vivre davantage mes capacités relationnelles alors que j’ai tendance à me replier sur moi-même en ce début d’année, la décision un peu trop volontariste d’appeler la appel téléphonique 2semaine prochaine tous les participants du dernier stage PRH que j’ai suivi, n’est probablement pas la meilleure. Je risquerai d’être déçu ! Par contre, je peux discerner que je peux contacter telle ou telle personne, avec laquelle le lien est davantage engagé…
  • Enfin, pour être sûr de passer à l’action, il est bon de nous demander ce qui pourrait nous empêcher de concrétiser… Quel frein ou quel handicap interne (lié à nos fonctionnements personnels) ou externe (lié au contexte, à la situation) pourrait nous freiner ou nous retenir. S’il n’y en a pas, tant mieux ! Dans le cas contraire, nous pouvons nous demander quels moyens concrets mettre en place pour dépasser l’obstacle. Ainsi, par exemple, si je repère que ma peur de déranger risque de freiner mon désir d’entrer en relation avec X, une des personnes rencontrée à ma dernière session et avec qui j’ai sympathisé, quel moyen pourrait favoriser mon action : prendre un rendez-vous avec mon formateur préféré (toujours le même) pour chercher à comprendre d’où vient cette peur de déranger et lui donner moins de prise, envoyer un mail à cette personne car je suis plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral, saisir l’opportunité d’une randonnée organisée dans mon quartier pour inviter cette personne…etc.

Les plus éclairés d’entre vous auront FPM58reconnu dans cette démarche quelques ingrédients de notre mini-outil « Mes invitations intérieures ». Si vous ne le connaissez pas, vous savez à qui le demander ! En attendant, et même si le délai fatidique du 31 janvier est passé, je vous souhaite une excellente année ! Cela tient pour une bonne part à nous-mêmes… ne laissons pas passer une bonne occasion de croissance !

Jean Michel ANOT, formateur agréé PRH

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