Doute ou questionnement : percevez-vous la différence entre les deux ?
Quand j’écris un article pour ce blog, je me questionne : mon sujet va-t-il intéresser les lecteurs ? Ma manière d’aborder les choses est-elle pertinente ? Mes exemples sont-ils parlants ? Ce sont des questions qui me viennent et qui sont des questions légitimes. Oui, un article est fait pour intéresser les lecteurs, il doit présenter le sujet de manière pertinente et l’illustrer avec des exemples parlants. Quand l’article est écrit, je relis mon texte à travers le filtre de mes questions. Si je sens qu’un exemple est obscur, je le retravaille, ou j’en prends un autre. Voilà pour le questionnement : c’est une manière d’interroger notre action dans l’objectif de la rendre la plus pertinente, la plus juste possible. C’est une démarche saine, constructrice, qui nous amène à du mieux. Le questionnement part d’un élan intérieur qui nous pousse à nous améliorer.
Le doute, lui, est bien différent. On pourrait le confondre, à première vue, avec le questionnement. Des questions, en effet, surgissent dans notre esprit. Mais les questions engendrées par le doute ne sont pas de même nature. Elles sont plus pernicieuses et souvent sans réponse. Des questions trop générales, qui nous emmènent dans des gouffres intérieurs et qui nous paralysent. Les questions du doute ne sont pas tant tournées vers ce que nous faisons concrètement (ex : mon exemple est-il parlant ?) mais plutôt sur notre personne : dans l’exemple d’un article pour le blog, le doute me conduirait à me demander : Est-ce que j’écris bien ? Suis-je légitime pour m’exprimer ainsi sur le blog ? etc. Au lieu de nous faire avancer, le doute nous piège et nous enferme.
Bien sentir la différence entre doute et questionnement peut nous aider à nous positionner devant les questions qui nous viennent. Les sensations qui les accompagnent sont d’ailleurs bien différentes : les interrogations du doute nous font sentir des tensions, une forme de rétractation intérieure, du découragement. Celles du questionnement nous bousculent, parfois, mais nous mettent en recherche, en mouvement.
Oui aux questions qui nous construisent, non à celles qui nous paralysent. Face au doute, la seule attitude constructrice est de dire « stop ». Ne laissons surtout pas ces questions instiller leur poison dans notre esprit et revenons au réel de notre vie. Seul le retour au réel peut mettre fin au doute.
Marie-Pierre Ledru, Formatrice agréée PRH



Merci bien pour la clarté de cette distinction importante Marie-Pierre ! Pour l’autonomie dans la croissance, la reconnaissance du point de départ est essentielle.
« Oui aux questions qui nous construisent, non à celles qui nous paralysent. «
On peut alors rééduquer si nécessaire… : )
Merci Marie Pierre pour ton éclairage. Je trouve que cela permet de discerner entre un doute qui enferme dans la peur ou un questionnement qui permet d’avancer même en tâtonnant.
Bonjour Marie Pierre,
J’ai été très étonné de lire ton article !!!
Je n’ai pas compris ou tu voulais en venir!!!
pour moi le questionnement peux emmener vers le doute et les 2 sont liés.
Quand on chemine sur soi on ne peux pas ignorer nos RDR!!!
Et quand on va plus loin sur le travail dire stop à nos sensations douloureuses c’est impossible, car c’est en écoutant et traversant nos douleurs que nous nous délestons de nos blessures du passé et libérons la vie en nous !!!
Ce que j’ai compris tout de suite avec la méthode PRH et le message fort D’ André ROCHAIS il y à plus de 20 ans.
Travailler sur soi c’est l’inverse d’intellectualisé les choses, mais aller au fond de nous , pour ressentir , analyser, traverser, et libérer nos maux!!! alors la vie en nous circule à nouveau comme un ruisseau qui était obstrué par des branchages !!!!
Tout ça demande du temps un grand accompagnement très suivi , de la détermination, une introspection profonde de nous même , et le plus dur accepter ce qu’on ressens !!!! que cela peu faire mal!!!
Mais derrière la vie revient toujours un peu plus forte à chaque fois !!! comme une vague de plus en plus haute qui jailli un peu plus en nous et nous emmène plus loin sur le chemin de notre vie !!! vers la lumière de notre vie !!!!
sans tout ce travail profond nous survolons le travail de cheminement et ne libérons pas la vie en nous qui ne demande qu’à jaillir!!!
c’est mon avis
belle journée à tous
Isabelle