Michel : plus les années passent, plus je me sens vivant !

Je viens d’avoir 78 ans. Je sens du dynamisme en moi et, plus les années passent, plus je me sens vivant. Ma voix est tonique. Ma relation est plus facile avec les gens. J’ai du mal à réaliser ce qu’il m’arrive !

Je ne m’attendais pas à vivre ces sensations car j’ai connu ce que c’est d’être comme un zombie, subissant la vie et… pas très vivant. Mais c’était il y a longtemps. Quel chemin depuis l’époque où j’ai  découvert PRH ! Cela a commencé par la lecture des notes d’observations qui répondaient à mes attentes. Moi qui avais du mal à déchiffrer mon monde intérieur, j’ai été séduit par la précision du vocabulaire. J’ai voulu pousser ma curiosité plus loin. J’ai fait ma première session d’où je suis sorti complétement dynamisé. J’ai eu l’intuition que PRH pouvait m’aider. Il m’arrivait d’être souvent comme dans un état second, par exemple dans mon milieu familial, avec mes parents, et ça m’interrogeait. J’ai vite compris l’importance de choisir de fréquenter des personnes et des groupes qui vivent des valeurs profondes. J’ai eu la chance d’en rencontrer sur mon chemin. Puis j’ai appris à mieux discerner, à écouter ma conscience profonde et faire des pas d’existence. Cela m’a aidé à changer de travail. Ma confiance en moi a grandi.

Malgré cela, je me suis fait embarquer dans des groupes où je me suis laissé longtemps manipuler. Je n’osais pas exister. Je justifiais mon inexistence en me disant : « Ce n’est pas grave, ce n’est pas important ». En outre, je me suis laissé longtemps piéger par : « Je me sens obligé », « je n’ose pas dire ce que je pense »… Être sous emprise, je sais ce que c’est, et je mesure aujourd’hui combien c’est toxique ! J’ai quitté ces groupes l’un après l’autre. Au niveau de ma sensibilité, c’était dur mais quelle surprise de constater quelque temps après que je n’étais plus le même. Je me sentais allégé, plus dynamique. Dès le début, j’ai fait mienne la maxime «  Nous avons le résultat des moyens que nous prenons et non de nos intentions ». J’avais une approche cérébrale des sessions au début. Il m’a fallu du temps pour progresser dans l’humilité, pour m’ouvrir à mon réel intérieur grâce à l’accompagnement individuel. Je continue avec la FPM qui est un bon point de repère pour avancer. J’essaie et j’ose plus être moi-même. Je fais plus souvent des pas d’existence car la Vie ne me ménage pas. Je me dissimule moins. J’ai moins peur de ce que pensent les autres. Quel bonheur de m’être débarrassé de mon habit de zombie et de goûter à « Cette liberté de qui je suis ! », comme le chante Soprano dans son titre Forrest.

Michel Biélak, Nantes