Pas d’article cette semaine dans ce blog, mais une photo, une photo à contempler.
Une photo qui éveille une ou plusieurs sensations en vous.

Regardez cette photo, et accueillez ces sensations qu’elle suscite en vous.
Prenez le temps de mettre des mots par écrit sur ce que vous ressentez en contemplant cette photo. Analysez une sensation, et faites le cadeau de partager votre analyse aux lecteurs de ce blog en laissant un commentaire (tout en bas de la page). En quelques mots… ou plus !
Merci !
Brigitte Daunizeau, formatrice agréée PRH
Bonjour Brigitte
D’abord mon regard a fui l’image sans savoir
Puis à première vue c’est une patte avec ses griffes que mes yeux et mon corps n’ont pas supportée à voir en plus ça a éveillé en moi une sensation de griffes dans mon corps.
Le nouveau pour moi je réalise que mon corps porte en lui des sensations désagréables de griffes et a très peur de cela.
J ai été rebuté au premier abord .Puis j ai ressenti la puissance de vie qui habitait ces petits êtres.cette puissance de vie que j ai cadnasse pour survivre et que j apprends à accueillir
Je ressens la joie du chant, ensemble,l’innocence,la spontanéité,la vie!
Ces petits oiseaux, qui ont faim et appellent pour être nourris , m’évoquent tout ce qui, en moi comme en chacun, appelle pour être nourri par une attention bienveillante, une présence chaleureuse et compréhensive qui les sortira de leur détresse.
Ces petits oiseaux forment une fratrie et m’évoque aussi la notion de famille intérieure. Nous portons tous en nous des blessures qui figent dans le passé des parts de nous qui appellent notre attention par des ressentis douloureux, des réactions disproportionnées ou des comportements inadaptés. Ces petits oiseaux représentent à mes yeux ces parts de nous souffrantes, innocentes et démunies, qui appellent l’attention d’un Être, le notre ou celui d’une personne aidante. Un appel pour sortir de la survie et enfin vivre en harmonie dans notre sensibilité.
Quelle vie s’exprime dans cette photo! Et quelle confiance: les gorges jaune vif pour attirer l’attention (et recevoir la nourriture!) et les poitrails encore nus, vulnérables. Les oisillons s’exposent dans toute leur vulnérabilité. Et si, pour vivre ‘à plein’, il me fallait être vulnérable? Vulnérable mais forte aussi puisque je ne suis pas seule. Je peux compter sur les autres, avec les autres. Nous sommes ensemble pour avancer dans la vie, comme ces oisillons sont ensemble dans le nid déjà trop petit pour les contenir tous. Il faudra se risquer ailleurs, et je saurai que je ne suis pas seule. Je sens en moi le lien familial, malgré l’éloignement géographique parfois.
Je vois le cri du nourrisson appelant sa mère.
Entendu ou pas par celle ci, l’histoire est écrite.
Vivre avec cette vulnérabilité
En avoir conscience, l’accepter
Faire l’expérience que c’est possible, voir que ma force est intacte et ma vie aussi.
Isabelle F
Cette photo me fait penser aux milliers de personnes qui de par le monde crient famine. Soif de pain, de paroles, d’affection. Y a t’il une solution pour eux. Y a t’il une réponse pour eux ? Je me sens démunie. Je pense à eux seulement.
Face au « non respect » que je viens de vivre et la colère suscitée, ces 6 petts oiseaux réunis pour exprimer leur besoin me réconforte. Ils sont ensemble, je sens un apaisement. L’acceptation de mon « mal » est facilitée : je me sens épaulée. Je sens une chaleur de réconfort. Ce sera plus facile de me faire entendre…
Stress, 6 petits becs à nourrir, par qui commencer, je dois leur apporter la nourriture. Je reprends mon calme intérieurs, j’ai conscience de mes limites, j’accepte qu’ils expérimentent l’attente. Je vais y arriver. Joie que la Vie soit en eux, regroupés.