Aussi loin que je remonte dans ma mémoire, J’ai toujours aimé les oiseaux. Enfant je m’asseyais sur l’appui de fenêtre de ma chambre au-dessus du radiateur, je regardais à travers la vitre les oiseaux qui venaient se poser sur les fils électriques, juste sous mes yeux. Je ne sais plus à partir de quel moment j’étais certaine qu’ils venaient là pour moi, et cela était très bon à mon cœur d’enfant. J’étais subjuguée, charmée par ces petites boules de plumes, toutes petites, si petites et pourtant si vivantes avec des yeux, un bec, des attitudes, des connivences avec d’autres. Souvent , ils étaient à plusieurs, j’avais l’impression qu’ils échangeaient entre eux, qu’ils discutaient, ça piaillait, j’aimais beaucoup les voir , les entendre, cela m’apaisait.
Depuis je garde cet esprit d’enfance en voyant les oiseaux dans mon jardin ou sur ma terrasse, les moineaux, les mésanges, les merles, les rouge gorges, de temps en temps un accenteur mouchet ou un troglodyte mignon, celui qui fait plusieurs nids et dont la femelle choisit celui qui lui plait pour pondre. Aussi ceux que nous appelons « les affreux » simplement parce qu’ils mangent beaucoup de cerises en nous laissant peu de temps pour les cueillir à maturité. Tous ces oiseaux me ravissent encore aujourd’hui.
Ce que j’aime par-dessus tout, ce qui m’émerveille c’est les observer dans le ciel en groupe, pas tant les oiseaux migrateurs que de temps en temps nous voyons passer au-dessus de notre quartier, après les avoir entendus bien souvent avant de les voir, mais plutôt ceux qui volent tous ensemble si bien espacés les uns des autres, sans se toucher, sans se frôler, ils virevoltent magnifiquement, on dirait qu’ils dansent, cela m’a toujours enchantée.
C’était souvent, le soir en Alsace lorsque je rentrais du travail, qu’il m’arrivait de découvrir une de ces nuées d’étourneaux, je pouvais alors les observer. Je m’arrêtais, les regardais, les contemplais. Cette magnifique chorégraphie m’enchantait.
Et vous, en ces temps si tourmentés, qu’est-ce qui suscite en vous l’émerveillement et enchante votre cœur d’enfant, d’un bonheur tout simple qui vous nourrit en profondeur?
Danièle CLAUDE, Collaboratrice PRH
Le Blog de PRH France 
merci Danièle de nous partager ton émerveillement devant les oiseaux, de nous laisser voir ton coeur d’enfant qui vibre .
ce qui m’emerveille c’est de les entendre,et de les ecouter longuement . j’ecoute leurs piaillements , ce n’est jamais une cacophonie , jamais disharmonieux, Pour moi, c’est une symphonie inédite, où chacun va de son chant sans porter prejudice au chant des autres .
je m’emerveille aussi du vol des hirondelles et de leur piqué dans l’eau pour boire et saisir quelques moucherons . certains soirs d’ete, j’assiste à leur ballet, c’est tout simplement prodigieux.
Merci Anne-marie.
On dirait que pour toi c’est l’écoute et les oreilles qui sont d’abord sollicitées.
« c’est une symphonie inédite, où chacun va de son chant sans porter prejudice au chant des autres . »
C’est très beau aussi cette ouverture à l’ensemble qui s’ouvre à l’ensemble à partir de ce que tu entends. Cela me touche profondément.
Les jeunes enfants m’émerveillent depuis toujours;Une de mes nièces m’a envoyé récemment une vidéo de ses petites jumelles qui s’exercent à se mettre debout, à tenir en équilibre,,à faire leurs premiers pas, et qui tombent en riant aux éclats,et qui recommencent.!…ce spectacle m’enchante!Une telle joie de vivre,de découvrir le monde en émane!
Oh! Merci Roseline de votre partage. En vous lisant je retrouve direct ma sensation et je revois mon petit fils » courir » vers moi tout fier de ses vrais premiers pas.
Quelle belle surprise de lire une publication d’une de vos collaboratrices!
Quel beau coeur d’enfant que nous lisons là, merci Danièle !
Merci beaucoup. Je profite pour dire merci aussi à cette autre collaboratrice qui a trouvé les images qui illustrent si bien ma sensation.