« Il y aura toujours un chemin
Pour nous mettre en chemin
Il y aura toujours un pas
Pour devancer l’autre pas
Il y aura toujours le chant
Qui monte de la terre
Il y aura toujours le souffle
Ignorant les frontières
Il y aura toujours une lumière
Au détour de la nuit
Il y aura toujours
A ne pas s’empêcher d’avancer »
Jean Lavoué
Offert gracieusement par l’auteur :
« J’ai approché un peu moi aussi PRH il y a bien longtemps maintenant… Oui, une très belle démarche ! »
Chers amis blogueurs,
Je viens, à travers ces mots découverts récemment, vous transmettre tout l’élan qui m’habite pour l’entrée dans l’automne, dans ces temps chahutés de multiples manières au niveau de la planète toute entière : gardons le regard sur le chemin qui s’ouvre, pas après pas devant nous, dans le souffle, la lumière et le chant de la terre ! Gardons le goût d’avancer sur ce chemin !

Si vous en avez le goût, voici un beau stage « Le sens de ma vie » qui vous permettra de sentir votre propre et unique chemin !
Anne Flatin, Formatrice agréée PRH
Quel qu’il soit,nous sommes toujours ,avançant sur un chemin, que parfois nous souhaiterions plus lumineux,plus harmonieux…et si nous l’apercevons au loin, ce chemin qui nous appelle, faut-il alors ressentir l’élan vital pour oser l’emprunter et s’y aventurer…
L’élan vital pour oser « ne pas s’empêcher d’avancer… » comme il est dit dans ce beau poème que vous nous permettez de découvrir . Merci ,Anne,de nous transmettre tout l’élan qui vous habite , qui m’ invite à écrire à nouveau aujourd’hui. Vos mots si bien choisis et ceux de ce poème ont un parfum de douceur automnale, saison que j’aime tant, avec sa palette de couleurs invitant à l’émerveillement, ses lumières tamisées si apaisantes, et ce ressenti d’une belle nostalgie suscitant réflexions et émotions et ravivant notre soif de plus de vie en plénitude.
Françoise
« Sentir notre propre et unique chemin »….
Le poète Machado écrivait « Oyez ! vous qui cheminez, il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en cheminant ».
Le confinement, la sortie du confinement, est venue comme m’interpeller : aujourd’hui, quel est mon chemin en son unicité?
Ce temps d’arrêt est venu me chercher dans « l’évidence » pour laquelle j’avais trouvée, je trouve tant et tant de masques, de dénis, tant de manière de l’occulter : notre finitude, la mienne et celle de ceux que j’aime … !
A quoi bon continuer un Chemin qui doit s’arrêter…à quoi bon continuer d’emprunter ce qui, se dit, pourtant en moi depuis toujours, avec des détours, des retours, des traversées, des échappées…mais finalement toujours revient comme un appel à incarner ce « pour quoi » je suis là !
Mais aujourd’hui quel Sens cela a-t-il si tout s’arrête , conduite inexorablement vers cet In-connu, inconnaissable ?
Récemment une expérience apparemment anodine, banale, m’est offerte et reçue pour la toute débutante en piano que je suis…j’arrive à ma dernière leçon, j’apporte à mon « maître »,( un vrai musicien passeur de Son et d’harmonie), une page que j’ai déchiffrée, choisie, à quatre mains, (alors même que cette Fantaisie en fa mineur, un des grands chefs-d’œuvre de Schubert, est injouable pour moi avant plusieurs années !), mais cette première page, elle, est possible…je tâtonne, je trébuche, mais soudain lui, se met à jouer sa partie , en même temps que la mienne, à ma droite : Il entre avec douceur dans ce chant bouleversant, soutenu par ma basse hésitante, mais sublimée soudain par son jeu…qui lui ne tâtonne pas !
Expérience graciée, chantée qui soudain vient m’offrir comme une « réponse »:
Le « ensemble », le « avec », unifié et unifiant, devient plénitude, éternité…toujours à polir, entretenir, tenir, à éclairer, arroser, à chérir…sans démissionner!
Le Relié, la re-lation quelque soit la forme habitée qu’elle peut emprunter, devient alors Sens, signification, direction, sensation de Joie, de plein lumineux, elle est, elle est Chemin.