André Rochais l’affirme, avec d’autres : nous sommes des êtres corporés !
« On ne peut vivre son être indépendamment de son corps. Il est donc logique d’apprendre à vivre son corps quand on veut vivre son être. »
Qu’en cette période estivale, vous puissiez prendre soin de votre corps et déployer l’élan de vie qui vous anime !
Vivre son corps, pas facile quand on ne l’accepte pas. Depuis toujours, je le déteste. Je vis comme si je suis à côté de lui.
Je lui en veux des situations difficiles, des douleurs physiques qu’il me provoque. Je ne le ménage pas. Plus jeune, j’ai eu espoir qu’il change mais j’ai du me résoudre à la réalité.
Aujourd’hui pour avancer, me permettre de Vivre plus ajustée à mes aspirations profondes, je devrai m’accorder du repis, ne plus lutter contre, accepter qu’il soit ainsi, qu’il fasse parti de moi.
Je fais de petits pas pour aller vers lui dans l’espoir de mieux me Vivre.
Kinesthésique, très tôt j’ai senti que la vie passait par le corps, cet espace à la fois réceptif de l’environnement humain et non-humain. J’ai perçu les 5 sens et la proprioception comme des voies d’accès à la vie extérieure mais également révélateurs d’une vie intérieure. Blocages, crispations, manque d’amplitude, nervosité, ou encore relâchements, apaisement, souplesse…sont d’autant de messages que m’offre mon corps, véritable allié, je me sens en avoir la responsabilité. Alors, je m’octroie régulièrement du temps d’écoute musicale ou des moments de pause ou au contraire d’activité physique ou artistique. Et pourtant, en dehors des périodes de vacances, s’il y a bien quelque chose qui est mis de côté en 1er dans l’agenda se sont les moments de rdv pris avec lui : méditation ou temps d’être, marche, footing ou yoga, alimentation sur le pouce !
Je sens grâce à cet article du blog la nécessité de repositionner certains aspects avant la reprise du travail pour rester en lien constant et continu avec lui, revoir ce qui me fait ne pas lui laisser sa place et repasser en « mode digital » caractéristique quand je suis exclusivement dans ma tête.
J’ai été un jour frappé par cette proposition de Graf Durkheim, ce grand humaniste, thépapeute et sage allemand : « Nous n’avons pas un corps, nous sommes notre corps »,
J’en reste encore secoué !
Un peu court comme article.
J’aurais aimé qu’il explicite au moins un peu plus ce qui doit être entendu par « vivre son corps » : en quoi cela consiste concrètement pour PRH ?
Merci par avance pour vos retours éventuels. Cordialement,
François