Après avoir vu le film 
« Song for Marion », sorti en mai, qui raconte l’histoire toute simple de la traversée d’une épreuve de vie, sans dramatisation, sans effets spéciaux, sans pessimisme morbide, c’est le sous-titre de ce film qui m’a le plus parlé.
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Les problèmes du vieillissement, de la maladie, de la mort, du chagrin, de l’absence sont abordés en vérité. Celui de la solitude aussi, à tout âge, et des relations aux proches : conjoint, enfants, petits-enfants.
L’évolution, l’ouverture qui se fait dans le cœur du personnage central témoigne de ce qui peut s’éveiller de plus humain en soi lorsqu’on traverse des événements difficiles. Confronté à des proches qui l’aiment, le respectent et croient en lui, le vieil homme change et laisse s’exprimer le plus beau de lui-même pour lui, ceux qu’il aime et qui l’aiment.
Le ton du film relate ce que peut être un relationnel de tous les jours quand chacun porte attention à ce qu’il y a de plus fondamentalement humain en lui (authenticité, expression de la vérité des faits et des sentiments, respect, amour gratuit, etc). Celui qui reçoit, s’il peut s’y ouvrir peu à peu, va à son tour donner ce qui aura été activé en lui.
C’est ce qui est perçu tout au long du film. Sa femme, la chef de chœur, son fils, sa petite fille, viennent à bout des résistances de ce vieil homme , sans pression, sans violence, et avec beaucoup de foi en la vie, en sa vie.
Ce film m’a rejointe sur un plan plus personnel
« Il n’est jamais trop tard pour chanter » (changer)
Jamais trop tard pour :
– Cesser de croire que le chant est réservé aux spécialistes, à ceux qui savent, à ceux qui sont doués.
Il suffit d’avoir envie et le chant nous met en vie
– Chanter dans un chœur ; se retrouver ensemble pour donner une même œuvre.
Avec un guide qui est intimement persuadé que faire chanter les autres, c’est les aider à sortir le meilleur de leur voix et les susciter à la travailler.
– Chanter pour rien ; simplement pour vivre la joie de donner sa voix avec d’autres voix … une expérience originale d’être et de vivre pleinement l’instant.
Oui, chanter m’a appris l’humilité, l’exigence du travail de préparation, le droit à l’erreur, la patience de l’apprentissage ; la joie du corps et du souffle libéré.
La solidarité et la responsabilité dans le collectif.
L’attention à l’autre et la fraternité de donner ensemble dans la joie.
Oui, chanter peut être un chemin de croissance à la portée de chacun.
Béatrice Sablonnière, formatrice agréée PRH
Le Blog de PRH France 
Merci Béatrice pour ce témoignage.
Je le reçois comme un clin d’oeil, une synchronicité qui m’invite à prendre soin de mon plaisir à chanter. Et partager en quoi ci-dessous est, pour moi, un pas d’existence qui, je l’espère, pourra peut-être en inspirer d’autres …
Je vais en effet recevoir cet après-midi quelqu’un avec qui j’ai partagé quelques moments de relation très vitalisante. Et dans le voeu de créer avec lui une relation amicale plus soutenue, je lui ai proposé récemment de partager, entre autres, des moments de chant.
Lors d’une rencontre sur les Maisons de Paix, je l’avais entendu chanter « Imagine » de John Lennon et pendant la semaine qui suivit je me suis surpris à chanter souvent cette mélodie. Ca a réveillé en moi la mémoire de différents moments ou ma voix a été appréciée.
Et je me suis alors questionné « et si la nature m’avait offert un don que je n’avais pas encore honoré à sa juste valeur ?… »
Aussi, par mon invitation à cette personne, ai-je décidé d’explorer cette possibilité.
A suivre … 🙂
Cordialement,