En début d’année je me suis sentie entrer dans un nouveau rapport au temps, une aspiration à dire stop à l’efficacité, à la rentabilité, à la productivité et donc d’arrêter de faire vite et bien plusieurs choses en même temps, pour vivre la lenteur et entrer dans « le temps de la vie donnée ».
Quand je me suis sentie vivre cette ouverture, je me suis dit qu’il me fallait réduire mes activités.
C’est incroyable mais il s’est passé complètement le contraire : me voilà engagée dans une nouvelle aventure associative et humaine avec un élan qui s’adapte, qui tient compte des forces limitées des adhérents. J’observe, je prends la mesure des forces en présence, de mes aspirations à revoir à la baisse, je sens une grande capacité de douceur envers moi et envers eux qui vient m’aider à ajuster mon élan.
En tout cas, cet engagement comme celui en PRH me met en vie, donne du sens à mon investissement qui, même prenant en temps, ne me pèse pas.
Hier matin en écrivant cela, je devais me rendre à une réunion pour un autre engagement et je me suis rendu compte que cet engagement-là ne m’apportait aucun élan. Mon discernement a été rapide et j’ai prévenu que je ne renouvellerai pas ma participation.
Je découvre que le rapport au temps est quelque chose d’étrange, pas forcément en lien direct avec le temps lui-même mais plutôt avec la cohérence et l’harmonie avec lesquelles je vis les choses.
Je prends conscience que parfois quand je suis dans la sensation première d’être pressée par le temps, il ne s’agit pas tant d’un manque de temps que d’une invitation à me questionner : cet agir-là est-il toujours d’actualité et bon pour moi à mon étape de croissance ? N’ai-je pas à le laisser pour passer à cet autre que la vie met sur mon chemin ?
Valérie Charrier, Collaboratrice PRH
Le Blog de PRH France 
Merci Valerie pour ce partage qui rejoint certaines de mes expériences. J’ai toujours été frappé par mon rapport au temps avec dans 95 % des cas une course Contre lui ( épuisant et insatisfaisant) et dans 5 % des cas une relation à lui ou Avec lui !
Dans ces 5 % de cas ce sont effectivement des moments choisis, qui ont du sens et qui viennent me nourrir. Le temps s’étire alors et je me surprends à dire: « ho il est à peine telle heure … j’ai encore du temps » . Ça a un petit goût d’éternité 🙂
Merci donc de ton partage qui m’invite de nouveau à choisir de me laisser le temps de ne rien faire et sentir ce qui vient .
Merci pour ce partage, Valérie… tellement il me rejoint!
J’aime aussi beaucoup la nuance qu’il apporte avec ce leitmotiv si répandu actuellement du seul « lâcher prise »!
de quoi favoriser une belle rentrée!!