A toi, Petite Sœur !
Toi, si petite,
Si claire, si fraîche,
Toute offerte !
Tu es née de rien de visible
ou presque
Trois grains de terre cachés
Tu es née d’un élan de Vie
Qui t’a voulue, portée, posée
Et tu es là, audacieuse
Tu allonges tes tiges sans bruit
Par terre
Tu pourrais être piétinée,
Si vulnérable, ça, tu le sais !
Tu te maries
Avec cette autre plante
Aux fleurs blanches
Encore plus fine que toi,
Encore plus frêle que toi !
Tu t’épanouis et fleuris
Juste pour le plaisir
D’être qui tu es
Et d’éclairer le pas
De celui qui saura te voir
T’honorer, t’apprécier
Juste pour la joie
Des yeux et du cœur
De tes frères et sœurs
Juste pour la joie
D’être qui tu es
Fidèle au Jardinier
Qui t’a créée !
Jeannine 14 juin 2023




Merci. La poésie de simples liserons, frêles, dans leur forme ouverte, claire, sur le bord d’un fossé ou parmi d’autres brins d’herbes … On ne les cueille pas, mais néanmoins ils s’offrent à la lumière pour leur joie, aussi bien que les grandes fleurs des bouquets de merveille.