La transition écologique, quel défi !

Aujourd’hui je suis dérangée, partagée devant un choix à faire. Prendre ou ne pas prendre l’avion ?

Souvent je m’émerveille devant la grandeur de la création, de l’être humain.

J’ai à cœur, de préserver la vie, l’équilibre, l’harmonie, d’être économe des biens de la nature et je prendrais l’avion ?

Mon premier mouvement est de refuser de prendre ce moyen de locomotion. Mais mon conjoint qui veut voyager n’est pas prêt à y renoncer.

Résultat, notre voyage est au pays de la mésentente.

Nouveau voyage, cette fois-ci, au pays de ma conscience profonde. J’écoute cette petite voix qui me fait voyager au profond de moi, dans ma réalité d’aujourd’hui.

J’entends les arguments de mon conjoint pour partir.

J’écoute plus.

Je saisis ce qui me dérange. Un besoin de radicalité qui me fige sans tenir compte de mon proche.

Je prends aussi conscience de ma peur d’être jugée par celles et ceux avec qui j’ai fait le module sur la transition écologique.

J’écoute encore.

Vivre la transition écologique, ce n’est pas me rendre victime.

Je veux être heureuse de la vivre, faisant le possible à ma portée, tout en tenant compte de mon environnement humain.

Je prends en considération l’argumentation pour un voyage, je l’accepte, je l’accueille, je trouve la paix.

Nous partons à la rencontre du peuple mongol avec une agence engagée dans les voyages équitables et solidaires.

Pendant ce temps vécu avec des familles nomades, je cueille des perles de vie dans leur joie et leur simplicité, leur sens du sacré et dans leur façon d’être présents à la nature, à leur vie.

Ce voyage a fait grandir mon besoin d’allégement de biens matériels et de partage. Je renouvelle le sens de ce que j’ai déjà commencé à vivre.

Il m’appelle aussi à un plus grand respect de la nature, à accueillir toujours plus ma sensation d’émerveillement devant elle.

Dans le désert de Gobi me venait de l’admiration. Devant l’immensité profonde et mystérieuse, j’ai chanté, accompagnée de la présence de deux mongols, grâce à leur authenticité, à leur attachement à la terre, lien fait de respect et de fierté…

Maintenant je goûte encore à ce bonheur partagé qui a fait partie du voyage décidé au profond de moi.

Marie Gambiez, collaboratrice PRH

2 commentaires sur « La transition écologique, quel défi ! »

  1. Pour vous déculpabiliser pour l’avenir et d’autres voyages, lire « le déraisonnement climatique » de François Gervais un ancien du GIEC.
    Vous constaterez chiffres officiels à l’appui quel est la part dérisoire de la pollution due aux avions, ainsi que celle de l’activité humaine, par secteurs.
    Et vous vous poserez sûrement des questions sur le discours officiel comparé à la réalité des chiffres.
    Se libérer de l’enfermement dû aux programmations et à la bienpensance ambiante est un long voyage…, vous avez eu raison de bien le commencer par ce beau voyage plein de Vie et d’amour !

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