Cette phrase qui introduit un des derniers paragraphes du livre de Thomas d’Ansembourg Du JE au NOUS L’intériorité citoyenne : le meilleur de soi au service de tous, vient m’interpeller vivement au seuil de cette nouvelle année : Est-ce que la manière dont je vis parle de mes valeurs ?
Je cite ce que l’auteur écrit un peu plus loin : « Mes attitudes, mes pensées, mes intentions, ma façon de m’exprimer et d’écouter, témoignent-elles du monde dont je rêve ? Ou plus crûment : est-ce que je fais partie de la solution ou est-ce que j’entretiens le problème ? » Voilà un questionnement qui vient m’inviter à me pencher sur ma propre vie… Et je poursuis ma lecture : « Cette réflexion sur soi nous invite à sortir de l’inconscience de nos propres incohérences : constater et accepter – toujours avec bienveillance – nos propres incohérences est la seule façon dont nous pourrons en sortir.
Nous pouvons rêver d’un monde de douceur et de respect, sans même nous rendre compte qu’au moindre désaccord nous haussons le ton, parlons sèchement à nos enfants ou traitons notre interlocuteur d’une façon dont nous n’aimerions pas être traités. Nous pouvons rêver d’un monde d’écoute et de tendresse mutuelle, sans même constater combien nous n’avons envers nous-même ni tendresse, ni écoute… »
Me voici introduite au cœur même du sujet de cet article du blog : si je fais le clair sur mes aspirations, mes besoins et mes peurs ; si je sais me « brancher » sur la Vie en fréquentant mon être et en faisant des choix ajustés à celle que je suis aujourd’hui ; si j’ose entrer dans la confiance en cette Vie plus grande que moi en moi; si j’entre dans la compréhension et la guérison de mes besoins disproportionnés : je vais être plus ajustée et plus cohérente ; mes capacités et ma créativité vont pouvoir se déployer au service de la Vie, je vais pouvoir faire ma part dans cette société. Et je vais citer Christiane Singer, auteure chère à mon cœur, dans Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ? « Il y a des fuites qui sauvent la vie : devant un serpent, un tigre, un meurtrier. Il en est qui la coûtent : la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-même est celle de chacun de nous. Comment suspendre cette cavalcade forcée sinon en commençant par nous, en considérant l’enclave de notre existence comme le microcosme du destin collectif ? Mieux encore : comme un point d’acupuncture qui, activé, contribuerait à guérir le corps entier ? »
Thomas d’Ansembourg dit cela d’une autre manière : « Nos efforts de conscience ne sont pas solitaires mais solidaires : […] ils contribuent ainsi à la grande œuvre collective qu’est l’humanité. »
J’aime tous ces mots qui disent bien ce qui donne sens à mon travail personnel, et aussi à mon travail de formatrice PRH : transmettre notre outil si performant pour mieux se connaître et se comprendre, entrer dans un cheminement de croissance, de rééducation et de restauration dans le but de contribuer ainsi et pour ma part à l’évolution positive de nos sociétés.
Chers amis lecteurs, je nous pose à tous la question « Ma façon d’être au monde témoigne-t-elle du monde dont je rêve ? » Puisse-t-elle réactiver nos cheminements en ce début d’année !
En reprenant une partie des vœux que Régis a formulé pour vous dans ce blog le premier janvier :
« Nous souhaitons que, dans ce monde tragique et incertain,
vous puissiez avoir une contribution positive.
Il n’y a pas de petit geste et de petit acte,
et notre pouvoir est plus grand que, peut-être, nous ne l’imaginons »,
je nous souhaite à tous de devenir de plus en plus des personnes vivant dans la cohérence, la douceur, le respect, l’écoute, solidaires de l’humanité et de tout ce qui vit !
Anne Flatin, formatrice agréée PRH
Pour vous y aider, nous vous proposons entre autres les stages Qui suis-je ? et Vivre mon authenticité, c’est déployer largement qui je suis : ils permettent de venir à la rencontre approfondie de notre être ; Corps et ouverture à mon monde intérieur et A l’écoute de ce qui se passe en moi donnent accès par l’apprentissage de l’analyse écrite de nos sensations, à la compréhension de ce qui nous habite ; Vivre avec plus d’harmonie en moi nous éclaire sur les fonctionnements de toutes les instances de notre personne. Améliorer ma manière de prendre mes décisions et M’entraîner à prendre des décisions constructives nous enseignent une méthode de discernement afin d’être le plus ajusté.e possible dans tous nos choix du quotidien ainsi que dans les décisions plus conséquentes.
Merci Anne pour ce texte qui a bien résonné en moi ! C’est un défi quotidien à moi-même : comment rester cohérente, centrée et observatrice de mes actes ? ëtre témoin de moi-même pour réajuster mon attitude